Résumé de la haine que j'éprouve pour cet étron

Je vomis ce film, je me maudis d'avoir payé ma place pour aller voir cette chose, je ne peux rester serein quand j'en parle, alors vlà un résumé de ma haine sur ce pseudo regard sur la chine montrant qu'elle a trop des problèmes.

Il montre surtout que ceux qui recours à la violence, comportement induit par une pression sociétale intenable, sont:
-des paranoïaques débiles qui n'aiment pas le gentil patronat aimé par ses ouvriers
-des teubés qui se font chier
-des salopes voleuses de maris qui méritent de se faire violer
-des jeunes complètement cons

Dois je souligner la débilité des métaphores animalières ? Le prolo est une bête de somme, le teubé qui s'emmerde est un animal de bétail, la salope est un serpent, et le jeune est un tout petit poisson ... bha voyons, y'a pas de message du tout sur la valeur humaine.

Et l'épilogue, marquant au stabilo "tu t'es défendu lors d'une tentative de viol (qui est mérité rappelons le) ? C'est toi la criminelle ! Reconnais le !", y'a pas de message non plus.

Parler de chef d'œuvre absolu alors que la narration est pitoyable et la rythmique complètement foirée ... il manque soit 5 heures de films (pour prendre le temps de construire chacun des personnages et une situation) soit il y'a deux heures de trop (vu que c'est de la redondance absolue).

La temporalité est une des plus grosses catastrophes que j'ai vu: premier personnage, premier morceau de film, exemple frappant:
-une scène dans une cour, les flics interrogent les ouvriers
-scène suivante, le héros de ce passage marche dans la carrière de l'entreprise => en fait c'est le lendemain !

Bravo le chef d'œuvre.

Je souligne les sous titres ? Entre les non sens de la gamine de l'acte 4 (qui explique que la première fois qu'elle a vu le garçon elle était dans un train pour aller chercher sa fille alors qu'ils se sont croisés dans un vestiaire alors qu'ils se changeaient tout les deux), le ton pompeux et à coté de la plaque du deuxième personnage ("je ne ressens pas l'ennui quand je tire" ... on aurait dit un film français cette conclusion de dialogue ubuesque) ou, plus pitoyables, les traductions à l'emporte pièce mises entre guillemets comme dans un speedsub pour manque de vocabulaire et de nécessité de sortir des sous titres avant les autres, c'est du haut niveau de n'importe quoi.

J'en rajoute une couche sur le parti pris de la présentation des personnages ? La femme qui est "une pute voleuse de mari" (les mots du film, j'invente rien) qui est montrée agressive pour avoir une relation sérieuse avec un type tout penaud qui ne sait pas quoi faire ... c'est certain, pas de message sur la valeur humaine des deux personnes et pas d'orientation voulue sur le regard pour indiquer qui est le gentil qu'il faut plaindre et qui est la sous merde qui mérite ce qui lui arrive ...

Ho bowdel, ça jaillit comme un volcan tous les défauts de cette merde ratée de A jusqu'à ... nom de dieu, faudrait redéfinir un nouvel alphabet pour dire à quel point c'est complètement raté. :fuuuuu:

Revenons sur le gamin de l'acte 4: une scène il est retrouvé par d'anciennes connaissances qui veulent lui péter la gueule à coup de barre à mine.
La scène suivante, le mec qui le cherchait le menace sans rien dire en levant la main, puis se barre comme un con ... alors le gamin prend la barre à mine et va se jeter du haut d'un balcon !

Y'a pas de message là dedans hein ! Y'a pas de sous entendu "ceux qui se suicident sont débiles, celui qui a bien agit est celui qui a renoncé à la violence" (il était en bande, il était armé, mais c'est lui le bon gars bien sûr) !

Et le ton péteux de certains passages: le gamin n'a pas compris que sa petite copine est une prostituée, alors pour bien l'expliquer il faut une scène explicit lyrics ... sauf que, comme tout ce film est de l'art à l'état brut, quand l'homme qui a payé pour les services prend la tête de la fille pour avoir droit à sa petite pipe, la fille en question ... lui lèche le téton en gros plan ! Absurdité prétentieuse quand tu nous tient, tu ne veux pas nous lâcher !

Rhoooo, j'allais oublier la scène du viol: la pute voleuse de mari fait sa lessive, les mecs arrivent et un d'eux lui met ... aller, 20 fois une baffe. A chaque fois elle se retourne pour le regarder dans les yeux, pendant que lui sort le speech "tu bosses dans un hôtel de passe t'es une pute et mon argent n'est pas bon pour toi ? Mange une baffe connasse". Débilité totale et rire dans la salle.

Mais encore plus drôle est la conclusion de la scène: telle une Lucy Lui dans drôle de dames, la femme prend une pose de ninja et fend les airs avec son couteau dans une scène d'une telle nullité que même Dead or Alive (l'adaptation du jeu vidéo, pas ceux de Miike) a l'air d'un chef d'œuvre digne de la Shaw Brothers à coté.

Qu'est ce que j'oublie ... peut être le premier personnage qui veut coucher avec sa sœur (merci les sous titres foireux) ou se met à tuer tout le monde comme si il avait la diarrhée (là ça pouffait beaucoup dans la salle, déjà parce que c'était ridicule, et surtout parce que très mal mis en scène ... d'ailleurs à ce moment là du film je me suis demandé si ce n'était pas une parodie ce truc), le père de la pute voleuse de mari qui est dans un train qui déraille que tu sais même pas que c'était le père ...

Ha non ! J'oublie le point important: "il vaut mieux une vie triste qu'une belle mort" ... absolument aucun message dans ce dialogue, aucune sous entendu avec le reste du film pour bien souligner le ton "accepte ton sort et ferme ta gueule, ceux qui ne sont pas contents sont des paranoïaques, des putes, des teubés ou des cons" là dedans.

C'est vrai, quel chef d'œuvre, j'ai rarement été aussi énervé par un étron cinématographique puant, pompeux, raté qui mérite d'être imprimé sur du PQ pour que je me torche avec.