The Cake Touch.
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Hier, on me conseillait impérativement de voir ce film, gros coup de coeur pour cette personne qui s'y retrouvait bien plus que moi à mon avis. On est au coeur d'un film très générationnel que l'on peut rarement apprécier lorsqu'on se situe en dehors de cette génération. Pas de chance pour moi, je suis trop jeune. Cependant, si l'humour est très générationnel, le reste du film n'a pas vraiment vieilli et on parvient à se raccrocher à quelques bons éléments. J'y reviens après.
Le début n'est pas drôle, lent à démarrer et on a du mal à se faire à ce type d'humour. Au fond, je ne suis pas Français et c'est un humour que j'associe particulièrement à la France de 35 ans. Un peu caustique, un peu ridicule, pince sans rire et vachement connard. J'ai mis un moment à m'y accoutumer, et heureusement que les choses se calment à ce sujet par la suite, sinon je n'aurais vraiment pas apprécié. D'ailleurs, je vais rapidement évoquer le chat écrasé qui fait complètement tâche là-dedans.
Dans la première moitié du film, j'ai ressenti un profond malaise pour chaque personnage et c'est - je crois - l'effet recherché. Cependant, on ponctue les séquences de répliquent qui valent leur pesant d'or. Entre les "Marie-Odile, tu suces ?" et les "Raoul, raoul, c'est le cri qui dessaoule" on se laisse embarquer malgré nous par cette troupe de grands crétins. Précisément comme l'a été le personnage principal, mis à mal par ses potes. C'est finalement l'objet du film, dès que la situation atteint son paroxysme, les potes feront tout ce qu'ils pourront pour renverser la vapeur.
On ne commence à s'attacher au personnage principal que lorsqu'il rencontre la jolie fille. Me demandez pas leurs noms, j'ai déjà oublié alors que je l'ai regardé il y'a quelques minutes. Le souci dans ce film c'est qu'on est dans le schéma du "Oh bah zut alors, c'est vraiment ballot." Dès que les choses s'améliorent, la situation ne peut que s'empirer. Seule exception, la conclusion positive.
En d'autres mots, c'est très basique et les gags s'enchainent non-stop. Et même si je me situe hors de cette génération, je suis parvenu à accrocher un peu. Je suis d'ailleurs (faussement) surpris par Patrick Sébastien qui joue un rôle qui lui convient parfaitement. J'avais de l'urticaire à l'idée de le voir à l'écran, hanté par mes souvenirs de ses blagues de beauf du plus grand cabaret du monde.
Créée
le 11 oct. 2015
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