Robin se foire
Robin des bois : la véritable histoire poursuit la collaboration et l’amitié entre Max Boublil et Anthony Marciano, après un certain nombre de sketchs de l’humoriste, après le succès des Gamins...
le 28 sept. 2021
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Robin des bois, c'est l'histoire d'un film qui abuse sur la BO et qui oscille entre des musiques à la Transformers et à la Pirate des Caraïbes. Les ingé sons devaient savoir pertinemment que ce film serait une bouse, alors ils ont au moins voulu faire quelque chose de bien : une playlist en continu.
Bah ouais, plutôt que d'adapter la musique, mettons une playlist de musique épiques en continu tout le long du film. MIEUX ! Trouvons une playlist sur youtube et décidons d'articuler un film et des scènes en rythme. C'est en tout cas l'impression que ça donne, si bien que c'en est épuisant au bout du 4ème changement musical, soit 04:50 min après le début du film.
Mais j'vous le dis, les ingés sons se sont tapés des barres. Ils ont même placé quelques fois le cri de Wilhem.
Pourtant, l'idée d'un Robin des Bois, prince des voleurs et connard complet, ça peut le faire. Mais les blagues anachroniques, ça te la coupe direct. Suçons les bonnes idées des comédies qui ont fonctionné, balançons des répliques "modernes" dans un contexte ancien. Mieux, répétons la technique six fois de suite en seulement 15 secondes. Véridique, vraiment.
Et si c'est pas assez ridicule, faisons ce qu'il faut pour entendre des bruitages extrapolés de pétage de chatte dans le bar à pute du coin.
Ce film est exceptionnel dans sa nullité. Si vous êtes comédien, sachez que le running gag ne consiste pas à réutiliser un même gag raté toutes les minutes après l'avoir raté une première fois. Ca ne fait qu'offrir un plus grand bide. Tu dis ça parce que j'suis homo ? Ta gueule.
Bref, au terme de onze pénibles minutes, j'ai décidé de zapper doucement dans le film et avancer dans la nullité. Visiblement, on reste sur le même registre avec de la bonne blague homosexuelle. Ca doit être un filon qu'ils essaient d'exploiter. (Un exploit, j'vous dis) Et vous savez la technique de la blegue nulle qu'ils répètent plusieurs fois en un court délai ? Bah ils nous la refont encore, et ça marche toujours pas.
Point fort, ou point étrange, les acteurs semblent tous hypnotisés tant ils restent dans leur trip et gardent un certain niveau de jeu aussi haut que la qualité du script le permet. D'un certain côté, c'est pas très haut. Le seul à faire exception, c'est le gamin qui semble avoir bien compris qu'il aurait du mal à se faire une carrière cinématographique à partir d'une telle bouse.
Un point positif au film. Sa promotion et son trailer se montrent PARFAITEMENT cohérent avec le film. Ils semblaient s'annoncer comme une grosse daube ridicule et ils le confirment.
On avance encore dans le film, car c'est pas loin de la torture. C'aurait été un nanard mal torché, j'aurais pu me marrer. Mais on y retrouve des bons acteurs qui nous lient à de bons souvenirs. C'est un peu comme si on te présentait ton dessert préféré tout en lui pissant dessus.
Non, soyons franc. En général je cherche toujours à trouver de réels points positifs aux films, considérant un point important : tout n'est pas toujours bon à jeter. Et bien sincèrement, j'ai de la difficulté à trouver des points positifs dans ce film. Même le méchant incarné par un superbe acteur se retrouve transformé en un putain de guignol anthropophage. Donc je résume rapidement. Des bars à pute, de la pisse, des blagues de gay, des blagues de con à la française, des personnages plus détestable les uns que les autres et un méchant qui bouffe des gens. Je trouve cette vision de Robin des Bois très originale.
Ca y'est, j'ai trouvé ! Le film est original ! Oui, voilà !
Ah oui, avant de nous quitter, sachez qu'ils ont réussi à nous caler une référence directe à Daft Punk dans le film. Le genre qu'on peut pas louper. Ca veut donc dire que le groupe que j'adore aurais autorisé qu'on utilise leur image dans ce film. Mon dieu, ils n'auront définitivement pas fini de me pisser à la gueule ces cons.
Un conseil avisé. Si par une certaine conscience, vous souhaitiez malgré tout vous faire votre propre opinion, je vous aurais prévenu. Il s'agit d'une complète perte de temps. Il n'y a rien à récupérer. Et si vous n'êtes pas convaincu, je vous offre en spoiler la perle finale de l'immondice :
Dans l'une des scènes finales, Robin se fait retirer un carreau d'arbalète planté dans le cul (carreau qui est une flèche, en fait, mais soit on va pas chipoter). Il se la fait retirer par Marianne, et après quelques blagues ratées sur la promixité et le fait qu'ils craignent que cela va trop vite entre eux, elle lui retire la flèche. Après avoir dévissé la pointe (pourquoi, d'ailleurs, ça doit être plein de merde) elle y trouve une bague par hasard. Elle l'enfile et se dit que pour finir ça doit être un signe pour se marier.
Je répète donc :
Elle s'enfile au doigt une bague plantée et trempée dans les muqueuses putrides du rectum de robin des bois, et pour conclure, elle embrasse l'objet avec fierté. Donc ouais, passez votre chemin.
Créée
le 21 oct. 2015
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