Albums découverts en 2014 (terminée)

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Une bouffée d'air frais de la part de l'ex-batteur des Pony Pony Run Run, ayant débuté sous ce pseudonyme grâce à l'excellent collectif Valérie. Après de nombreuses productions linéaires, et ce en dépit de la qualité de celles-ci, on n'attendait plus vraiment de renouveau de sa part ; cependant, il vient briser cette attente grâce à un album des plus convaincants (et pourtant des plus ignorés) cette année. Reprenant son éternel cocktail french-touch/synths nostalgiques/basse lancinante, il se décide enfin à y ajouter une touche d'originalité, de funk, de dance-punk, de pop plus sèche, de mélodie, de new-wave, de post-punk, de mélancolie, et surtout, il parvient à convaincre son auditeur sur toute la durée de l'écoute. Chronotropic est la marque d'une renaissance digne qui devrait servir d'exemple à tous ces artistes pop insipides et en manque de créativité.

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Troisième retour de cette liste sur les meilleurs albums techno de ces dernières années, l'album éponyme de Violetshaped surprend par la subtilité de sa violence, sèche et intrinsèquement ténébreuse, inspirant morosité et jovialité enchevêtrées, à la texture noir et rugueuse, avec cependant une douceur d'âme évoquant une torture sous-jacente.

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Un projet dark-ambient réjouissant, secondant l'extatique The Word as Power de Lustmord dans cette année sombre et déclinante que fut 2013, à l'orée d'un noise électronique aux penchants techno industrielle, évoluant paisiblement dans sa construction et étonnant l'auditeur à chaque piste.
Si l'authenticité de cet album réside surtout dans la multiplicité de ses influences (sorte de récapitulatif du genre durant ces dernières années), les sons organiques et tribaux, et la finesse des variations en sont aussi responsables (en atteste l'écoute de ce son, pénultième titre de cette oeuvre : http://ant-zen.bandcamp.com/track/coatlicue ).

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http://www.youtube.com/watch?v=4ylEMyqk6V8

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http://www.youtube.com/watch?v=VuGw76gwfTw

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Si ma découverte de l'artiste reste tardive en comparaison de mon avancement en la matière qu'est la techno, ma première écoute me fascine, me tumulte exquisement, alternant habilement entre minimale, deep-house, detroit-techno, psytrance et italo-disco. Tout semble parsemé d'une poudre musicale dorée, une exaltation telle que j'avais déjà ressenti à l'écoute de l'organique Glass Eights de John Roberts lors d'une matinée précédée d'une nuit décevante — cet album m'avait alors totalement appesanti dans mes émotions les plus nostalgiques.
Chaque note semble être là car Dieu l'aurait décidé, affranchie de toute la lourdeur de la créativité (cependant limitée) humaine. Eargasm.

http://www.youtube.com/watch?v=XIMDtBwsIzc pour entrer dans le jeu.