200 ans plus tard...

Ecrit à la fin du XVIIIème siècle il ne parait qu'en 1813 et semble avoir un certain succès. On s'imagine assez mal qu'à cette époque une femme pouvait être si célèbre. Il y en avait peu, mais Jane Austen était de celles ci. Mais si je calcule sur mes doigts (2011 - 1813 = ?) 198 ans plus tard ce roman est encore lu, apprécié, adulé... Étrange, mais c'est un fait, que ce cache-t'il dans ce livre qui nous ressemble ? De l'intrigue, du sexe et de la violence, et bien non...

Il y a des personnages attachants, loufoques, qui nous font penser à notre famille, nos proches. Les préocupations ne semblent pas avoir changées en deux siècles. Les personnalités non plus.
Il y a l'héroïne qu'on aimerait avoir comme amie, car elle est piquante et vive. Elizabeth Bennet.
Il y a le héros hautain, beau, vibrant, dont on tombe amoureuse. Peu de ses qualités y sont décrites à part son sens moral, peut être est ce pour ca qu'on veut toutes l'épouser. Nos messieurs Darcy sont certainement tous très différents.
Il y a le décor, de la chaumière au château en passant par les rues agitées d'une époque révolues.
Il y a l'histoire, l'amour sous-jacent, les querelles, les broutilles et la connaissance des mœurs d'autres temps qui nous sont contées, non pas par un historien, mais un témoin de l'époque.
Et surtout il y a le mordant de l'auteur, qui dans tous les dialogues prouve que même esclave d'un temps et d'une condition l'esprit peu contourner les règles et continuer de grandir, où qu'il soit et quoi qu'on lui fasse.

Si vous n'avez jamais encore vibré au côté de Lizzie, courrez dans la première librairie, vous ne serez pas déçu !