Grosse Déception
Quelle déception ! A la suite des attentats de novembre 2015, cet ouvrage était cité en référence pour rappeler l'âme, la joie, l'ouverture et la fête à Paris. Le livre est d'ailleurs passé en tête...
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le 2 mai 2016
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Je viens de terminer "Paris est une fête" d'Ernest Hemingway. Ce n'est pas le livre auquel je m'attendais mais j'ai pris grand plaisir à le lire : parce que je suis définitivement amoureux de ma ville, mais aussi parce que l'écriture d'Hemingway est magnifique (on sent, et on voit dans les notes, qu'il a écrit et réécrit les textes jusqu'à arriver aux textes qu'on peut lire aujourd'hui).
Si ce n'est pas le livre auquel je m'attendais... alors c'est quoi ?
Hemingway est mort sans avoir trouvé de titre définitif (et sans avoir trouvé de forme définitive au livre, sans avoir fait sa sélection de textes, et sans leurs avoir donné un ordre). Le titre actuel vient de cette citation :
Si vous avez la chance d’avoir vécu jeune homme à Paris, où que vous
alliez pour le reste de votre vie, cela ne vous quitte pas, car Paris
est une fête.
Quand Hemingway commence à travailler sur ce livre, il utilise le nom de travail l'appelle "vignettes parisiennes". Et c'est exactement ce qu'est ce livre : une succession de vignettes qui, en petite touches, peignent un portrait tout en nuances du Paris des années 20. Le long de la seine et de ses bouquinistes, au cœur du quartier latin, dans les cafés du coté de la rue Mouffetard ou de la Contrescarpe, Hemingway nous raconte sa vie à Paris avec sa première femme, Hadley (et son fils Bumby).
Sous la plume d'Hemingway, on est téléporté dans le Paris légendaire de l'entre deux guerres et on y croise des personnages haut en couleurs qui y vivaient à l'époque : Gertrude Stein, James Joyce, F. Scott Fitzgerald et sa femme Zelda, le poète Ezra Pound, Sylvia Beach la libraire de "Shakespeare and co."... On est dans une ville où, même pauvre, il faisait singulièrement bon vivre. Ce qu'Hemingway sait magnifiquement résumer :
Découvrir tout ce monde nouveau d'écrivains, et avoir du temps pour
lire, dans une ville comme Paris où l'on pouvait bien vivre et bien
travailler, même si l'on était pauvre, c'était comme si l'on vous
avait fait don d'un trésor.
Créée
le 1 avr. 2016
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