« Anthony, cinquième comte de Droitwich, découvre qu’il a été échangé, au berceau, avec le fils de sa nourrice, Syd Price, actuellement coiffeur à Londres ». Hé oui, « La vie est un long fleuve tranquille » n’a rien inventé, dès 1931 le génial Sir PG Woodehouse avait déjà imaginé l’échange de bébés à la naissance !
Comme dans tout bon Woodehouse, on bascule rapidement dans un vaudeville animé, voire effréné, où :
- l’actuel (ou devrais-je dire l’ancien ?) Lord Droitwich devient coiffeur, se rends compte que sa fiancé n’en voulait qu’à son titre, et tombe amoureux d’une jeune américaine,
- le nouveau Lord Droitwich voudrait profiter de son nouveau statut... mais, finalement, ce n’est pas la vie de château,
- la famille s’évertue à empêcher le nouveau Lord de récupérer le titre car « bon sang ne saurait mentir » et il ne sera pas dit qu’on puisse devenir Lord Droiwich sans l’éducation qui va avec.
Ce n’est certes pas le meilleur Woodehouse, loin de là... mais ça reste une bonne lecture (Ça ferait, par contre, une pièce de théâtre épatante !).