Dollhouse par cityhunternicky
Dollhouse nous raconte l’histoire d’écho, une “poupée” humaine, et de ses différentes missions en tant que telle.
La série a un caractère sulfureux. En effet, des êtres humains vendent 5 années de leur vie (5 années dont ils ne se souviendront pas) en échange d’argent et de la suppression de la douleur de certains de leurs souvenirs. Pour certains, la Dollhouse est un bordel qui livre ses employés à des violeurs. En effet, les poupées n’ont pas conscience de ce qui leur arrive, donc les services de prostitution offerts par la maison sont sujets à discussion sur leur nature.
Enfin bref, au delà de cette polémique, la série n’a pas forcément beaucoup à offrir. On ressent pendant toute la première saison une sensation de foutoir et d’improvisation. Comme si les épisodes ne faisaient que s’enchaîner sans essayer de raconter quoi que ce soit. Les personnages n’évoluent quasiment pas, certaines de leurs histoires donnent l’impression d’une continuelle répétition et on se demande même si une certaine auto limite ne s’est pas imposée aux scénaristes.
Parce qu’avec l’absence de souvenirs pourraient se déchaîner les plus puissants fantasmes refrénés. On a une fois un peu de sadomasochisme, mais le tout est très sage. Enfin, certaines utilisations sont très amusantes ou inattendues. Je le mets au pluriel, mais pour être honnête, je ne pense pas que ça soit vraiment le cas. Tout ça manque tout de même de vrais buts, et c’est le dernier épisode (énigmatique) qui nous donnera un semblant de quête et d’histoire.
Heureusement, on peut compter sur Eliza Dushku pour attirer notre attention ! On retrouve avec plaisir celle qui avait fait sensation dans Buffy. Elle incarne ici parfaitement son rôle de Doll, même si j’ai toujours beaucoup de mal à y voir le destin qu’on lui confère. Mais bon, son trio avec Dichen Lachman et Harry J. Lennix offre une distraction qui permet de ne pas abandonner le peu d’épisodes qui ont été tournés. Le temps passe vite et une vraie fin a été tournée pour notre plus grand plaisir.
Pour conclure, Dollhouse est une petite série qui n’offrira rien d’inoubliable, sauf peut-être une Eliza Dushku plus belle que jamais.