La prison ça a quand même l'air fun !
Alors première chose, je ne ferais aucune comparaison avec Prison Break et encore moins avec Oz, que je n'ai pas vu ! Cessons de comparer ce qui ne doit pas être comparable (ça peut l'être, mais ça ne le doit pas) ! Nous pouvons créer notre propre avis et notre propre ressentit directement via ce que l'on a vu, et c'est ce que je vais faire pour Orange Is The New Black.
Ici, nous entrons dans l'univers d'une prison pour femmes, où il n'y a aucune distinction entre les crimes et délits, contrairement au prison pour hommes et, en l'occurrence, de Prison Break !! Ici une tueuse peut se retrouver avec une consommatrice de stupéfiants, une voleuse avec, comme notre grande (ouais parce qu'elle vachement grande quand même hein) héroïne blonde, une "transporteur" (moi j'appelle ça comme ça nah).
La série commence par des scènes de baisers, entres femmes puis entre hommes et femmes. En fond sonore, une voix féminine qui nous raconte son histoire, qui pose les bases du scénario sans trop en dévoiler, juste ce qu'il faut pour mettre en haleine. Piper Chapman (Taylor Schilling – Mercy Hospital, Argo), lesbienne devenu hétéro est à l'origine de ce monologue ! Une charmante blonde aux alentours du mètre 70 (même plus, je vous le dit elle est grande, c'est le premier truc qui m'a « choqué »), un visage angélique et une voix douce ! Oui j'en suis tombé amoureux, amoureux de son petit côté timide, amoureux des ses coups de nerfs qui vont l'emmener dans des situations dont personne n'aimerait en être, amoureux de son intelligence et de sa facilité à se sortir de ces même situations.
On apprend qu'elle est en prison pour une durée de 15 mois dû à un transport d'argent sale issu de vente de drogues, réalisé 10 ans plus tôt pour son ex petite amie, Alex Vause (Laura Prepon - That '70s Show).
Un uniforme orange avec le sigle D.O.C. (Department of Corrections) au dos et nous sommes partit pour 50 minutes dans la peau de Piper qui va devoir s'habituer à une nouvelle vie en prison, au milieu de femmes pour la plupart déjantés et, surtout, pour toutes, comme chez elles !
Les épisodes monte crescendo en intensité bien que chacun d'eux aient ses moments « d'action ». La romance, que dis-je, le sexe reste omniprésent sans pour autant ne tourner qu'autour de ça.
Petit à petit, nous découvrons la vraie de Piper Chapman et de ses colocataires de cellules puis de toute la prison (enfin elles sont 250 donc restons en aux personnages principaux, je dirais une vingtaine) ! L'ange blondinette reste au devant de la scène malgré tout pour notre plus grand bonheur ! Des retours dans le passés, à des lieux et des époques différents, peuvent perturber les non initié à ce mode mais ils prendront vite le pli ! Bon ok, seul comparaison valable avec Prison Break, où l'on découvre le passé des détenus (mais chut je n'ai rien dit) !
Au final, Kenji Kohan nous régale avec une comédie dramatique néanmoins sérieuse mais avec sa touche de folie. Tiré du livre « Orange is the new black, my year in a women's prison » de Piper Kerman, c'est une série juste parfaite sur tout les points, on ne se lasse pas d’enchaîner les épisodes. On se lie d'affection pour chacun des personnages, tous chacun dans leur délire et tous joué brillamment !
La comédie l'emporte sur le drame, même si ce dernier reste toujours dans un coin au travers des péripéties passés de chaque protagonistes, l'humour y est grand et il est difficile de se retenir d'un petit rictus..jusqu'à rire aux éclats !
Voyez après avoir vu les 13 épisodes de la saison 1 en 3 jours top chrono, j'ai une envie folle de lire le livre alors que la lecture et moi ça fait 2 !
Vivement la saison 2, en espérant resté sur la même dynamique. Je n'en doute pas vu comment se termine la saison 1 (ah non y a pas de spoil j'ai rien dit hein!)