Réactions de ANOZER

Le cinéma d'Eggers tend à devenir un musée de l'horreur aussi fascinant que somptueux dont on ressort sans avoir frissonné.

Ce miroir du Garçon et le Héron offre à l’œuvre de Miyazaki une relecture aussi nécessaire que bouleversante.

Chronologie feignante faite d’images d’archives déjà vues ailleurs entrecroisées d’interviews rarement intéressantes. Très dispensable.

Scott peut remercier Washington et son charisme de sauver à eux seuls de l'oubli son péplum feignant et sans la moindre trace d'audace.

L'animation simpliste et le conte trop classique finissent miraculeusement par opérer, chargés d'une humanité terrassante.

Zemeckis est et restera un aventurier du cinéma, un chercheur courageux aux expérimentations parfois imparfaites mais toujours inspirantes.

Avec ce Portrait de Dorian Grey cronenberguien, excessif et débridé, Fargeat prouve encore son audace hargneuse dans la tiédeur ambiante.

Sean Baker ajoute une touche de plus à sa grande fresque de l'Amérique moderne, qu'il dépeint avec un tendresse toujours aussi sensible.