Réactions de Richard Poulin

Il faut apprécier le souci obsessif du moindre détail formel, de la saturation agressive des couleurs, des 1001 objets des années 60, etc. Hymne à l'esthétisme des 60s vus par une extraterrestre.

Le protagoniste est-il l'idée sud-coréenne de l'inspecteur lourdaud mais sympathique qui fait mieux passer une intrigue mystico-horrifiante? Ça me laisse coi, moi. N'attendez pas "The Borderlands"!

Ce film surtout connu comme 'Robot World', un huis clos avec un protagoniste inexpressif et son chien-robot pivotant sur un point tournant aussi appelé "déjà vu". Se veut malin mais rate sa cible.

J'attendais bien plus de ce docu sur le Swinging London narré par Michael Caine, un acteur dans le maelstrom de cette période. Son intérêt se limite à qui ne saurait rien de ce phénomène-clé des 60s.

Il y a un canyon entre l'ntention de créer une ambiance fantastique et le résultat final: une formule très répétitive sur le thème de la mère qui en veut à tous d'avoir décrété la mort de son fils.

Un hybride entre '2001', 'Alien' et 'Lifeboat' dont la production est minimale au point de tomber sur les gonades. L'actrice principale qui venait du milieu hardcore, se défend assez bien quand même.

L'intérêt de l'oeuvre réside dans l'importance socioreligieuse du mythe du dybbuk, au coeur des croyances des Juifs polonais. Côté filmique, le fantastique y est bâclé et c'est plutôt criard.

Ustinov suait plus en Palestine que sur le Nil, ce qui expliquerait le rythme plus léthargique de cet Agatha Christie. Les vétérans Bacall et Gielgud ou la princesse Leia ne sont guère de secours.