Avec ce film, il y a deux écoles : ceux qui disent qu'il tient sa popularité d'un morceau du mont Venus de Sharon Stone, et ceux qui prétendent que le scénario est vraiment de qualité. Pas étonnant si le deuxième groupe a pour référence un porno allemand des années 90.

Que ce soit visuellement, au niveau du scénario ou dans le propos, Basic Instinct m'a fait autant d'effet qu'une conserve de cœurs de palmiers en saumure.

Prévisible, le film traine en longueur pour finalement ne presque rien raconter. Aaah, la vilaine criminelle qui fait craquer le flic (qui possède le charisme d'un flétan), si ça c'est pas juste un petit délire fantasmatoire bien cliché.

Je vais même pas parler de l'image bien réductrice de l'homme et de la femme, hein. La femme tient son intelligence et son pouvoir dans sa manière de chuchoter en de passant la main dans les cheveux et sa taille 34, et les hommes oublient tous leurs principes juste pour tâter d'la gazelle. Mais en même temps c'est le titre du film, hein. C'est pas Complex Instincts, j'aurais pas dû m'attendre à un film plus profond qu'un documentaire sur la reproduction des varans. Tout est de ma faute.

Moralité : mieux vaut regarder un vrai bon film ou un vrai bon porno !

Activité sur Basic Instinct