Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

SensCritique

Activité sur Le Pavillon d'or

Les dernières actions

Rainure

a attribué 8/10 au livre

et l'a ajouté à sa liste

2022, fleurs de papier

Le Pavillon d'or

Kinkaku-ji

1956 • livre de Yukio Mishima

Résumé : Que la Beauté puisse exister et le jeune moine s'en trouverait irrémédiablement exclu. Mais la soudaine et commune fragilité qui l'unit au Pavillon d'Or, alors que retentit au loin le bruit des bombes, scelle son destin au temple sacré. La quête de cette ultime communion, en commettant l'irréparable, constitue sa secrète destinée. Bègue et sans beauté, il est en apparence réservé et taciturne ; le mal et la laideur sont les hôtes de son âme. Le pendant de sa souffrance physique est un ego démesuré et tyrannique qui le pousse à croire à sa mission tragique et exemplaire : atteindre le "cœur même du mal" et anéantir le sacré d'entre les sacrés par un acte de "pure abolition".

Rainure

Explorer tout ce qui nous dégrade, dans une intériorité qui voit tout par son corps et d'avantage son infirmité, son bégaiement, que tout autre chose : Mishima de nouveau qui dresse un portrait psychologique impeccable et sinistre, passionnément hors du monde, déplacé, honteux, pas à sa place - l'inconstance de son attachement (sauf à ce qui ne se forme qu'en esprit, la beauté absolue, le pavillon d'or et son spectre comme apparition quand Hayashi Shôken ne sait pas prendre corps dans les moment...

Voir plus

Le 13 févr. 2022

Rainure

"Je réfléchissais, comme d’habitude, que les mots étaient probablement l’unique moyen de sauver la situation ; erreur, de ma part, bien caractéristique : quand il fallait agir, je ne pensais qu’aux mots ; et comme ils venaient mal, je me laissais accaparer par eux, oubliant totalement d’agir. Pour moi, l’action, chose éclatante, devait s’accompagner d’un langage éclatant." "Le cadavre se laissait regarder : rien de plus. Je regardais : rien de plus. Que l’acte de regarder – comme on le fait sou...

Voir plus

Le 13 févr. 2022

Rainure

"Ma vie, à moi, à la différence de celle de Tsurukawa, n’offrait aucune sérieuse possibilité de symbole ; et c’est pourquoi il m’était si indispensable. Ce que, par-dessus tout, je lui enviais, c’était d’avoir conduit sa vie à son terme sans qu’il eût le moins du monde conscience de porter, comme moi, sur ses épaules, une individualité ou une mission particulières. Or, c’était précisément cela, ce sentiment d’être une individualité particulière, qui dépouillait ma vie de toute charge de symbole,...

Voir plus

Le 13 févr. 2022

Rainure

a envie de lire le livre