Kill blue (Kill Ao en vo), est un manga signé par l’auteur Tadatoshi Fujimaki. Cette série est toujours en cours et compte 7 tomes, au pays du soleil levant. Prépublié en 2023 au Japon par Shueisha, et édité par Crunchyroll en 2024 en France.

Synopsis

Jûzô Ogami est un tueur professionnel, de grande renommée et redouté dans le milieu de la pègre. Pourtant, au cours d’une mission, il tombe sur un essaim de guêpes à l’apparence normale ; fermer dans un bocal. Seulement la guêpe en question est génétiquement modifiée, et le pique au cou. À son réveil, il se retrouve dans le corps d’un adolescent d’une douzaine d’années. Son collègue, son patron, avec Eri, sont les seuls à savoir son secret. Justement, son chef va alors l’envoyé effectuer une tâche spéciale : protéger sa fille.

Mais comment faire, quand on n’est pas à l’aise face à des « gamins » ?

Parle à mon gun

Jûzô Ogami a 39 ans, père divorcé à Eri Waribuchi au QI élevé qui travaille dans un laboratoire et ayant une fille ensemble. Son salaire lui sert alors à survivre, mais également lui envoyer une partie de son argent à son ex.

Son boss, va lui confier une mission spéciale : protéger sa fille au sein de l’établissement. Chose qui ne peut pas refuser. Mais dans un concours de circonstances, notre anti héros, va se retrouver être le (faux) petit ami de Noren Mitsuoka. Fille d’un PDG du deuxième groupe pharmaceutique est lié à sa mésaventure et métamorphose. Très bon au corps à corps, il est aussi redoutable avec une arme à la main. Un SIG P210. Les rivaux d’Ogami en matière d’amour envers Noren sont nombreux. Mais un mystérieux adversaire de taille se dressera sur sa route et qui semble avoir subi les mêmes effets de notre protagoniste, surveillant les moindres faits et gestes…

Que va-t-il se passer ?

Pour le savoir, il faut se procurer le deuxième volume.

Analyse de fin

Crunchyroll a eu la bonne idée de sortir le premier tome, cette licence en version coffret avec un shikishi et une couverture réversible. La traduction est bonne à la fois simple. Un papier d'excellente facture. Sous une jaquette à dominante blanche se cache une histoire étrange, mais qui tient la route, où notre protagoniste principal se retrouve coincé dans le corps d’un ado de 12 ans (l’auteur a-t-il été influencé par Conan ?). On passera un bon moment de détente, avec des personnages touchants et une petite dose d’humour. Cependant, ne vous fiez pas à ce simple résumer. Il suffit de feuilleter l’intérieur pour vous faire une meilleure idée du manga. Il en vaut la peine. Il ne manque pas d’intérêt, bien au contraire. Même si le pessimiste peut gagner du terrain aux lecteurs les plus assidus, il faudrait deux ou trois volumes pour que le synopsis se mette en place réellement. Pas de film, ni d’anime de Kill Blue (Kill ao). Gageons qu’un jour le rêve se concrétisera. Pour l’heure, je vous invite à vous rendre au deuxième tome qui promet déjà beaucoup.

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