Je ferai court, c'est un film excellent mais qui pèche un poil par son trop plein d'ambitions. Dommage car les acteurs, la direction, la photographie, les décors sont clairement à la hauteur des attentes de tout amateur de films de ce genre (mind fuck SF).

Le problème ? Dans une certaine mesure les ambitions du film malgré ses contraintes de temps, de budget, de format, font que celui-ci finit par décevoir avec un twist final qui apparaîtra évident beaucoup trop tôt dans le film et nous fait l'effet d'un pêtard presque mouillé. Pas tout à fait cela dit car le film tente de nous présenter ce twist comme une révélation pour les personnages et pas pour son public, et ça c'est malin. Mais on regrette finalement que l'on ne nous donne pas plus de pistes à explorer. Parlons davantage de Robertson par exemple, poussons le public vers des fausses pistes.

Alors je mets 7 parce que c'est carrément maîtrisé, qu'il y a peu à redire et que le côté introspection personnelle est au top, sans compter qu'il y a finalement peu d'incohérences majeures et c'est en soit une prouesse dès lors qu'on touche au voyage dans le temps. Mais je reste frustré (et pas dans le bon sens du terme) par ces dix minutes supplémentaires que le film aurait dû nous offrir. Ces dix minutes pour à la fois approfondir certains personnages secondaires, certaines situations, certaines avancées dans l'histoire mais aussi pour chambouler un peu les lignes directrices. Qui est le marionnettiste et qui sont les marionettes ? Les zombies sont ils ceux que l'on croit ? Le public de ce type de films est malin et aime à être bousculer. Il est donc dommage que les émotions et le questionnement imposés durant la première moitié du film, ne trouvent pas de correspondance dans la seconde moitié.

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