Spoiler premier épisode

Je suis une petite fille qui a miraculeusement survécu à un tragique accident de voiture. Je rentre dans un orphelinat sordide dirigé par une personne sans âme, où on commence par me couper les cheveux n'importe comment. Je fais la queue pour qu'on me fasse prendre des pilules qui vont "m'apaiser", et qui seront la cause de ma future addiction. Ces pilules manquent de m'évanouir, c'est vraiment horrible les orphelinats à cette époque. La nourriture qu'on me donne est trop pas bonne, c'est vraiment horrible les orphelinats à cette époque. Mais il faut manger sinon la méchante directrice ne nous fera pas adopter. J'ai un flashback la nuit : en plus d'être orpheline, j'ai eu une enfance difficile et j'ai grandi dans une caravane. La vie est trop injuste. Je tombe sur un livre de math super trop complexe écrit par ma mère intelligente de ouf et comme je suis surdouée vous imaginez bien que je ne vais en faire qu'une bouchée. Mon père a l'air trop trop méchant. Comme je suis surdouée, pendant l'école je finis mon travail avant tous les autres. La maîtresse qui pensait que j'avais écrit n'importe quoi est bien surprise et embarrassée en découvrant ma copie géniale. Paf dans les dents la maîtresse, ravale ton sourire méprisant. C'est moi qui vais te mépriser maintenant. La maîtresse m'envoie au sous-sol, où je découvre le vieil employé bourru en train de jouer tout seul aux échecs, pendant qu'une autre personne qu'on ne voit pas compose une musique larmoyante au piano. Il a l'air très concentré le vieux, c'est fascinant. Plutôt que de l'aiguiller sur le fait qu'une partie d'échec se joue en général à deux, je l'observe en cachette. Je m'éclipse du cours de musique qui a pourtant l'air trop intéressant pour retourner voir le vieux qui joue encore tout seul aux échecs. Le pianiste est parti. Mes pilules me font voir un échiquier au plafond. Elles sont vraiment fortes ces pilules. Ma copine me met en garde aux risques d'addiction, mais osef. Comme je suis surdouée, j'ai tout compris aux échecs en regardant le vieux jouer. J'explique les règles du jeu au vieux, il est impressionné. Je suis un chien savant. Le vieux me montre une combinaison de ouf, du coup je la refais au plafond après mes pilules. Le pianiste est apparemment décédé, il est remplacé par un violoniste enragé tandis qu'un gros plan sur ma main mimant le déplacement des pièces traduit ma hargne à apprendre le jeu. Je continue à jouer avec le vieux. A un moment, il me demande sans aucune raison d'abandonner sous prétexte qu'il faut se conformer au système. Mais comme je suis anti-système et surdouée, je l'insulte tranquilou, il l'a bien mérité ce vieux con. Il apprécie moyen, du coup je peux plus jouer avec lui. Tant pis, il reste mon plafond. Finalement, je peux rejouer avec le vieux, et je le bats. Le vieux qui possède apparemment une culture encyclopédique des échecs et qui sera capable de m'apprendre tout plein d'ouvertures, se fait détruire par une enfant qui vient d'apprendre les règles. Il faut bien appuyer sur le fait que je suis vraiment trop trop forte. Après ça, on va étudier tout un tas de trucs avec le vieux, pour preuve cette succession rapide d'images d'apprentissage trop originales bordées de musique stimulante piano violon. Je progresse, je suis super méga forte. Je regarde le vieux dans les yeux et je lui dis "mat". Avec le regard que je fais, j'aurais aussi pu dire "t'es une merde t'as vu". Le vieux est décontenancé mais il a une idée derrière la tête. Il me donne un bouquin, me dis que je suis stupéfiante tandis que le violoniste chante mes louanges sur son instrument. Pendant les cours d'école soporifiques, je préfère lire le livre du vieux. Le vieux me présente une personne moins vieille qu'elle, mais qui semble avoir plusieurs balais dans le cul. C'est le président d'un club d'échec, il est capable de citer des ouvertures et il tape très fort sur l'échiquier quand il pose ses pièces, signe d'expertise sur le sujet. Je le regarde et je lui dis "mat en 3", ou "t'es vraiment trop nul sac à merde", je ne sais plus. Je suis arrogante et méprisante, mais c'est normal je suis surdouée. Plutôt que de me mettre la baffe que je mérite, le type écarquille les yeux devant mon génie ultime. Tout le monde est impressionné. Je dis au type que je joue avec mon plafond, alors il regarde le plafond. Non mais qu'est-ce qu'il est con. Le type coincé m'offre une poupée parce que je suis une fille, c'est original. Je le méprise car je suis surdouée. Le vieux me rappelle à l'ordre, alors je fais semblant d'être contente. Mais en vrai je m'en tamponne de cette poupée, je veux juste jouer aux échecs, alors je jetterai la poupée dans une poubelle. Plus tard, le type coincé réussira à convaincre la méchante directrice de m'emmener au lycée pour jouer en simultané contre des insectes méprisables. Oulala on ne me donne plus de pilules qui font triper. Heureusement ma copine a le coeur sur la main et va m'alimenter temporairement. Je vais enfin au lycée pour me battre contre tous ces nullos. Ils débarquent tous avec leur tronche de cake en me méprisant. Mais elles vont bientôt se faire mépriser, ces blattes. Je les explose comme des merdes. Je m'extasie de ma puissance face à eux devant la caméra. Ils sont trop trop nuls, je suis trop trop forte. Tu me méprises ? C'est moi qui te méprise, pauvre merde. Mais j'ai plus mes pilules et je deviens aggressive vis-à-vis de ma copine qui ne m'en fourni plus. Je la méprise mais je suis surdouée, donc ça passe. Pendant que les autres tâches regardent le film, je vais aller voler les pilules qui me manquent sur une belle musique lyrique. Pour bien montrer ma dépendance, je croque comme une enragée dans une grosse poignée de pilules. Le plafond va bien briller ce soir.

Activité sur Le Jeu de la dame