Activité sur Le progrès, point final ?
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et
livre de Robert Redeker
Résumé : Qu’est-ce qui a changé, entre l’entrée dans le XXème siècle et l’entrée dans le XXIème siècle ? L’enthousiasme fidéiste dans le progrès s’est évaporé. 1904-1905 : on croyait au progrès – continuant un fétichisme déjà bien installé –, on lui chantait des hymnes, on lui tressait des louanges, tout avenir paraissait, du fait de ce progrès, radieux. En notre commencement de XXIème siècle, cet enthousiasme a disparu. Loin de s’énoncer comme la radieuse évidence de jadis, qui rassemblait dans la même croyance Victor Hugo et Aragon, Jules Ferry et Karl Marx, le concept de progrès aujourd’hui ne se prononce plus que dans une ambiance crépusculaire. Plus que l’opium des peuples (ce narcotique qui a fait marcher les peuples, les a fait travailler et aussi se fracasser les uns contre les autres), le progrès a été chez les modernes, l’opium de l’histoire. Il a été la drogue qui a fait rêver tout l’Occident à l’histoire, lui a laissé croire qu’il en allait de l’histoire comme de la nature chez Descartes – qu’elle était, cette histoire, dans la durée la même chose que la nature dans l’espace, cet élément de l’existence dont les hommes pourraient devenir « comme maîtres et possesseurs ».
« Plus que l’opium des peuples (ce narcotique qui a fait marcher les peuples, les a fait travailler et aussi se fracasser les uns contre les autres), le progrès a été chez les modernes, l’opium de l’histoire. Il a été la drogue qui a fait rêver tout l’Occident à l’histoire, lui a laissé croire qu’il en allait de l’histoire comme de la nature chez Descartes – qu’elle était, cette histoire, dans la durée la même chose que la nature dans l’espace, cet élément de l’existence dont les hommes pourraie...
Le 15 févr. 2024
“Biopolitique et biopouvoir : "Désormais, [...] chaque fois que la mort survient, elle qui ne devrait pas être là, elle prend la tournure du scandale qui se retourne contre le pouvoir"”
“ça fait bizarrement écho à la gestion "politique" du Covid, quelques années avant les faits :”
« Le pouvoir, depuis ses origines anthropologiques, consiste essentiellement dans le pouvoir de faire mourir, de mettre à mort, d'interrompre la vie - c'est la leçon à retenir de Michel Foucault. « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle », a écrit Carl Schmitt. La mort est la situation exceptionnelle par excellence – elle est l'exception sans retour de chaque existence vivante. La décision souveraine – le concept schmittien est ici adéquat à la perfection - est décision de...
Le 14 févr. 2024
“Extrait : ”
« Dans la souveraineté, dans le pouvoir souverain en son grand appareil, la mort se tient au centre. Nul ne l'a dit avec plus d'exactitude que Bossuet. Ainsi, la mort, en quoi réside le pouvoir des souverains, marque aussi, aux yeux de Bossuet, la souveraineté de Dieu sur tous les souverains. « Celui qui règne dans les Cieux… est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et terribles leçons. » - par ces mots débute l'oraison funèbre...
Le 14 févr. 2024
“« Le christianisme peut être tenu pour l'Ancien Testament du progressisme : il révèle des valeurs que le progressisme va dégager de leur gangue imaginaire, va demythologiser. » ”
“Très belle étude comparée des œuvres de Thérèse d'Avila et de René Descartes. ”