Activité sur Poésies, tome I
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1967 • livre de Federico García Lorca
Résumé : «Heureuse, géniale, miraculeuse, éminemment gracieuse, [la poésie de Federico Garcia Lorca] est aussi tragique. Et c'est là sans doute la raison profonde de son universel succès. Ses pièces sont fascinantes parce qu'elles sont, non seulement tragiques, mais la tragédie même, l'actus tragicus, l'auto sacramental, la représentation, non point d'une circonstance particulière et de ses contingentes conséquences, mais de la Fatalité elle-même et de l'inexorable accomplissement de sa menace : elles sont une algèbre de la Fatalité. Et la moindre des poésies lyriques de Federico Garcia Lorca ou tel moment de celles-ci qui se réduit à un cri, à un soupir, à l'incantatoire évocation d'une chose, nuit, lune, rivière, cheval, femme, cloche, olive, possèdent la même vertu. Laquelle est si puissante que même à travers la traduction (et il faut dire que les traductions françaises ici réunies sont toutes des réussites extraordinaires, fruit de ferveurs diverses, mais également au-dessus de tout éloge) on perçoit le son et la chanson,le ton, le tour, l'évidence du langage original, sa vérité espagnole, sa vérité populaire. Et du même coup se laissent deviner, inhérente au délice, poignante, obscure, terrible, la présence de la passion et, imminente, l'effusion du sang.» Jean Cassou.
1967 • livre de Federico García Lorca
Résumé : «Heureuse, géniale, miraculeuse, éminemment gracieuse, [la poésie de Federico Garcia Lorca] est aussi tragique. Et c'est là sans doute la raison profonde de son universel succès. Ses pièces sont fascinantes parce qu'elles sont, non seulement tragiques, mais la tragédie même, l'actus tragicus, l'auto sacramental, la représentation, non point d'une circonstance particulière et de ses contingentes conséquences, mais de la Fatalité elle-même et de l'inexorable accomplissement de sa menace : elles sont une algèbre de la Fatalité. Et la moindre des poésies lyriques de Federico Garcia Lorca ou tel moment de celles-ci qui se réduit à un cri, à un soupir, à l'incantatoire évocation d'une chose, nuit, lune, rivière, cheval, femme, cloche, olive, possèdent la même vertu. Laquelle est si puissante que même à travers la traduction (et il faut dire que les traductions françaises ici réunies sont toutes des réussites extraordinaires, fruit de ferveurs diverses, mais également au-dessus de tout éloge) on perçoit le son et la chanson,le ton, le tour, l'évidence du langage original, sa vérité espagnole, sa vérité populaire. Et du même coup se laissent deviner, inhérente au délice, poignante, obscure, terrible, la présence de la passion et, imminente, l'effusion du sang.» Jean Cassou.