(Attention spoil)

C’est un livre très intéressant dans la mesure où même en l’ayant écrit en 1943, Barjavel a su prédire le réchauffement climatique et certaines inventions humaines, ou encore l’électricité pour les transports dans cette œuvre de SF (même si l’égalité Homme-Femme n’est pas du tout présente et équivaut même à la situation de l’époque).

Le livre en général a un aspect très biblique à partir du moment où l’apocalypse s’est produite, que ce soit dans la formulation ou la ressemblance avec le mythe de Moïse (l’aspect religieux étant même souvent abordé et le cataclysme considéré comme punition divine à cause la technologie trop évoluée). Le personnage principal, en Moïse moderne, va guider sa petite compagnie à travers un environnement presque désertique en espérant trouver une idylle, une nouvelle naissance de celui-ci et il aura la même longévité que le personnage biblique d’ailleurs. Il fait la loi dans son village, en tant que grand chef, et interdit la technologie sous commandement divin (référence aux 10 commandements apparus lors de l’épopée de Moïse?). Je ne sais pas si c’est assumé, une influence involontaire, ou pure interprétation de ma part, le fait est que les ressemblances s’enchaînent.

Un autre point intéressant est comment les villages primitifs sont finalement considérés comme summum de la modernité (avec encore une fois un statut de la femme très peu évolué, ici une pondeuse littéralement), et à quel point tous y sont dépeints comme heureux. C’est très original pour une œuvre de SF de renier la technologie à ce point.

Je ne sais pas si c’est un livre que je peux vraiment recommander, toute la partie survie étant très redondante, et même si plusieurs points sont intéressants, je ne me suis absolument pas sentie subjuguée.

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