4 jeunes couples arrivent dans un magnifique hôtel très isolé pour une retraite très particulière. Leur point commun ? Leur histoire d'amour bat de l'aile, et cette expérience est leur dernière chance. Aidé par la mystérieuse équipe qui gère les lieux, ils vont aller de défis en défis pour réapprendre à se faire confiance. Mais les participants s'apercevront très vite qu'ils ne sont pas seuls dans cet hôtel. Une présence pas tout à fait humaine, qui pourrait bien réveiller le pire en eux...

Non, ce synopsis n'est pas celui de la dernière télé-réalité NRJ 12, mais d'un film russe fait par un réalisateur kazakh du nom de Serik Beyseu. Parfois, on se laisse tenté par des productions méconnues, car il est toujours possible de tomber sur une pépite, mais hélas, les films, c'est comme les œufs Kinder : on n'a pas une surprise cool à chaque fois... loin s'en faut !

Filmé comme un téléfilm du début des années 2000, empilant les poncifs comme on empile des cartons dans un entrepôt Amazon, ce projet qui part d'une bonne idée se vautre dans la nullité la plus crasse dès les premières dizaines de minutes. Il faudrait peut-être dire au tâcheron qui l'a commis que filmer un acteur dans un couloir sombre avant de finir par un jump scare pathétique, c’est juste le niveau zéro du film d’horreur. Quand on répète le procédé sur une heure trente de pellicule en agrémentant le tout de quelques scènes pseudo-érotiques avec généreux plans nichons, on atteint carrément le fin fond de ce qu’on peut faire dans le genre, quand on n’a ni talent ni idées (ce qui semble être le cas ici).

Je ne peux pas trop juger le jeu d’acteurs car j'ai vu le film en version anglaise, et les doubleurs américains sont vraiment en-dessous de tout. Non vraiment, tous les hipsters qui ne jurent que par la VOST et crachent volontiers sur nos doubleurs (alors que le monde francophone, au Québec comme en France, a de vrais pros dans ce domaine) devraient voir un film doublé en anglais... C'est consternant. Tout le monde balance ses répliques d'un ton monocorde, sans même faire semblant de s'investir un minimum dans son rôle. Les doubleurs francophones des DTV les plus miteux font dix fois plus d'efforts que ceux que j'ai dû supporter là, et qui ont rendu la purge infâme qu'est ce film encore plus dure à supporter. J'avoue, je n'ai pas tenu jusqu'au bout...

Les deux points, c'est pour l'image (qui est assez pro) et le bénéfice du doute que je laisse aux acteurs. Le reste est vraiment un néant absolu. Circulez, y a rien à voir. Mais alors, vraiment rien.

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