Y a un côté assez fascinant dans ce docu... qui ne parvient toutefois jamais à prendre le pas sur le désolant.

Dire que de tels pochtrons, qui baignent dans un entre-soi nauséabond tout en s'érigeant en élite (de l'inepte), sont à même de produire une musique à la fois si subtile, sensible et innovante... Difficile alors de parler de simples débiles même si le documentaire seul me laisserait penser le contraire. Entre conspirationnisme, identitarisme (pour ne pas dire xénophobie ou haine raciale) et, plus largement, fascisme assumé, les différents membres du groupe tiennent un discours éminemment décliniste (et cliché) tout en prouvant qu'ils ne maîtrisent aucun des sujets qu'ils abordent... se réfugiant plutôt derrière divers slogans et phrases toutes faites qui les érigent en intellectuels incompris par une infinie majorité crasse. Dans un sens leur vision du monde moderne est similaire à leur vision du Moyen Âge : simpliste, approximative et, surtout, fantasmée.

Pourtant, il y a définitivement une forme d'intelligence chez Famine ; et le bouillon de culture singulier créé par cet environnement malsain dans lequel il évolue participe clairement à l'identité et la qualité du groupe. Il n'en reste qu'il m'est impossible de le recommander à qui que ce soit...

Activité sur Peste Noire: À la Chaise-Dyable