Alors, il m'était impératif de voir ce film, je le sentais au fond de mon estomac, que ce film, était pour moi, il m'attirait comme un aimant.

Sous mon initiative (t"étais tout seul frr), je suis allé voir ce film en plein après midi car j'ai été licencié éco pour ceux qui le savent pas et que mes journées sont devenues des combats. (fin après ça va, appelez pas le 115 non plus).

La pampa, long métrage réalisé par Antoine Chevrollier, raconte l'histoire de Willy et Jojo, ils sont amis d'enfance et ne se quittent jamais. Pour tuer l'ennui, ils s'entraînent à la Pampa, un terrain de motocross. Un soir, Willy découvre le secret de Jojo.

L'ambiance est là ; le bruit des motos que je ne supporte pas (j'habite sur un grand boulevard d'hypercentre angevin....), la terre battue, l'été, la campagne, les trains régionaux, la bière, la bande de copains, les champs, la famille, les amis, la pudeur, l'alcool, la clope, l'accent patois, les volets, le garage, le doute, les prises de risque pour se sentir vivant et, et, et l'amour.

Malgré le secret de jojo (qui est purée mais merciii, de ne pas être tombé dans la simplicité de ce secret, quel prestige en terme de réalisation, surprenant a souhait, toujours et partout) Willy reste fidèle à son ami, tatouage en commun oblige. J'irai pas plus loin, no spoil, mais quel ode à l'amitié.

Le film vous prendra de haut pendant 1h45 car vous penserez tout savoir, comme toujours. Ainsi, il vous rappellera a quel point la vie vous réserve des surprises et que les actes ont des conséquences.

Bien fait, j'ai passé les 30 dernières minutes à chouiner en silence en boule sur mon siège.

On reconnaît la terre angevine, on est à la maison. Quelques scènes se déroulent à angers, j'ai reconnu chaque endroit car je marche beaucoup sur Angers (on en a rien a foutre mec). Angers c'est la ville, c'est le paris des bouseux. Méprisés, les deux amis se promettent qu'eux aussi, un jour, ils quitteront la pampa.

Pour tout vous dire, la pampa m'a touché, d'un peu trop près. j'ai trouvé trop de points d'identification, avec un goût amer.

Le film est grand, c'est un film de passionné et Antoine Chevrollier l'a déjà prouvé. Il n'y aucune prétention, allez le voir, c'est 6 euros pour accéder à une oeuvre réalisée avec le coeur, si vous voulez vibrer.

Mots clés : need job.

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Titouan

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