Je n'ai pas aimé pour une fois un manga de Taiyou Matsumoto, j'ai trouvé le discours complaisant nationaliste à gerber. On a une glorification du japonais surhomme invaincu sur dix ans, champion du monde qui écrabouille les américains, d'où son nom "Zero" pour zéro défaite. J'ai vraiment préféré la sensibilité et fragilité du "Rêve de mon père" ou le traitement des rivalités entre chinois et japonais dans le manga Ping Pong. Ici, c'est malsain. Le héros est d'ailleurs lui-même assez haineux. Pour excuser sa défaite dont le manga fait bien évidemmet sans surprise le récit on nous explique que le héros a déjà trente ans, donc s'il perd, ce sera juste qu'il a passé un cap.

Maintenant, le récit est construit sur une métaphore qui aurait pu marcher, mais qui reste simple. le boxeur invaincu veut mourir en tant que mythe, voire qu'humain. Il veut rencontrer quelqu'un sur lequel il va sentir qu'il ne triomphe pas comem rien. On a une première partie de manga pour donner chair à son invincibilités, on le voit gagner, et puis on a une longue partie du manga qui raconte l'unique match final en égrenant les rounds avec un faux suspense.Il y a une belle esthétique, c'est du Taiyou Matsumoto, encore que ce n'est pas ce qu'il a fait de plus accompli et puis ont voit ces techniques dans d'autres de ses mangas qui sont plus intéressants.

On a évidemment un bouclage entre la première et la dernière page. il songe à une fleur et il finit dans les fleurs.

Le manga se finit aussi à ce que j'ai compris sur une fin ouverte. Il y a un thème de la mort dans les fleurs et dans le fait que l'adversaire est réputé avoir tué quelqu'un sur le ring. Il y a un entre-deux de la fin du manga entre mort et vie suite à une défaite. La fin ne sort pas du ring, pas de vrai épilogue.

Ce n'est pas un manga de Taiyou Matsumoto que je vais recommander, alors que je recommande en principe cet auteur.

Activité sur Zero