Activité sur Anthologie douteuses (2010 - 2020)
livre de Elodie Petit et Marguerin Le Louvier
Résumé : Élodie Petit et Marguerin Le Louvier écrivent des poèmes brûlants, sexuels, politiques et les autoéditent depuis leurs chambres sous la bannière commune des Éditions Douteuses. En une décennie, ils produiront des dizaines de textes courts et incisifs, imprimés en noir sur papiers colorés, parfois fluo, formats A5 ou A6 agrafés. À tirages variables, ils seront diffusés lors de soirées lectures-performances dans des bars ou des institutions artistiques, dans des salons de micro-éditions underground ou parfois sous le manteau. L’Anthologie Douteuses (2010—2020) rassemble pour la première fois ces textes en un seul volume, où l’arrangement chronologique donne à voir une certaine évolution de leur pratique littéraire sur dix ans. « Des incendies savamment allumés au fuel de l’ironie, du fun et du détournement, de la critique sociale et sexuelle, de la pensée radicale et de la poésie merveilleuse. Des contre-feux révolutionnaires joyeusement embrasés par une gouine et un pédé mal repassés du col, qui écrivent, baisent, dessinent, dansent, et s’asseyent en gloussant sur le visage de tous les «culs cousus» et autres suceurs de vieux noyaux. (...) Oui, cette tendresse, leur tendresse, celle d’Élodie et de Marguerin, je crois, nous guérira de tout et leurs merveilleux textes, enfin réunis en un seul et même volume, il faudra les lire quand le courage de vivre, d’aimer et de faire la révolution viendra à nous manquer. Moi, c’est ce que je ferai. » Extrait de la préface d’Anne Pauly. « Le feu, dans cet ouvrage, est partout invoqué, sussuré, explosé. Il se coule dans les pratiques poétiques queer, matérialistes et révolutionnaires des deux artisan·e·s de ce programme politique. Les éditions douteuses sont un mode d’emploi pour des alliances radicales trans-pédés-gouines-et-au-delà, un appel à une nécessaire profusion-collusion de nos appartenances, de nos situations, et à la production d’intervalles de revendications et de combats partagés. » Extrait de la préface de Thomas Conchou.