Résumé : Le millénium building abrite plus de 100 étages et 73 ascenseurs, mais un groupe de femmes enceintes est sérieusement en difficulté à cause d'un dysfonctionnement. La presse et les dépanneurs effectuent une évaluation, mais le bâtiment est frappé par la foudre. Malgré l'augmentation des accidents, la compagnie d'ascenseur ne remarque aucune anomalie. Une journaliste interviewe le dépanneur, déclarant que les ascenseurs déraillent, et il est exclu de l'affaire. Un autre incident a révélé à la journaliste que l'ascenseur a mis 2 secondes pour monter 87 étages au lieu de 40 secondes.

Histoire : Le film reprend l'ascenseur de 1983, avec la présence de l'auteur réalisateur et cette fois producteur, pour un budget de 15m$, et a été présenté à Cannes en 2001. La sortie du film est limitée à une semaine en salles et sort en vidéo deux ans plus tard, il a connu un échec en raison des similitudes de thème avec les événements du 11 septembre, car sa sortie a eu lieu le 6 septembre 2001. Au départ, le titre était Down, "vers le bas", mais il a été modifié pour "The Shaft", ce qui veut dire "La Cage", lors de la sortie en vidéo. 18 ans après l'original, un nouvel épisode de l'ascenseur sera en mesure d'exploiter pleinement le concept grâce à un budget confortable. Tous les décors sont conçus en studio, et un énorme travelling d'ouverture est élaboré en numérique. Appuyé par son thème pour ajouter une large part d'humour, et Interdit aux moins de 12 ans en France.

Équipe : Même auteur aussi à la réalisation et à la production Dick Maas, qui s'entoure d'acteurs célèbres. Côté casting Naomi Watts connue pour Mulholland drive, King Kong, Michael Ironside connu pour Scanners, Highlander 2, John Marshall connu pour Cursed, Gladiator. Les effets de Tim mcGovern connu pour Tron, Totall Recall.

Avis : Une suite mal comprise après 18 ans d'attente, mais pour ceux qui ont vu l'original de 1983, c'est une autre version, pas un remake. Bien que toutes les scènes cultes et violentes aient été conservées, certaines sont demeurées identiques. Le réalisateur se fait plaisir, mais oublie ce qui a fait la fortune de l'original, c'est-à-dire le côté novateur pour l'époque, avec un style si particulier. Cette œuvre, qui a trop attendu, est submergée par les mêmes effets que la concurrence, sans pouvoir offrir l'originalité qui a fait le succès du premier.

Critique : L'aventure commence par un long travelling splendide de la ville, nous ramenant aux premiers dialogues en haut d'un gratte-ciel, dans une scène fidèle à ce genre. On entre dans le vif du sujet avec une ambiance de film catastrophe, ce qui permet au personnage d'apparaître dans un rythme dynamique, avec des couleurs et des décors superbes. Le fameux édifice fait une transition avec l'interlude dans une séquence magnifique, impliquant le premier incident lors d'une première scène d'angoisse bien distincte de l'original. Le rythme efficace contraste avec une intrigue qui se prolonge jusqu'à la première panne incroyable, qui va réunir le personnage et la journaliste. Les belles images se succèdent avec de nombreux personnages, en multipliant les incidents, ce qui nous plonge directement dans le cœur du sujet avec des transitions radicales.

L'histoire peine à décoller, mais elle avance avec des idées intéressantes sur les mesures à prendre pour réparer les ascenseurs du merveilleux bâtiment. Les pannes deviennent de plus en plus meurtrières, pour se rapprocher du concept de l'original avec des images sophistiquées et des dialogues presque comiques. En augmentant le suspense, la mise en scène parvient à donner le rythme au sujet tout en rassemblant lentement les personnages autour du drame. En se rendant au centre du local de l'ascenseur, on assiste à des interventions superbes avant d'arriver à la scène culte de la petite fille, qui avait donné l'affiche de l'original. Les informations sur l'enquête pour déterminer les causes de toutes les pannes successives progressent sur les révélations de l'affaire qui devient de plus en plus prévisible. Le côté unique de l'original se dissipe pour laisser place au duo du réparateur et de la journaliste.

L'investigation se poursuit sur les ascenseurs, en continuant à donner des indications et en tentant de pousser l'intrigue encore plus loin, bien que l'ensemble manque de cohérence face aux effroyables situations de l'aventure. Au lieu de revivre une nouvelle expérience du réalisateur, on peut observer une version originale améliorée et plus ambitieuse, mais qui manque de crédibilité. Les histoires continuent de se superposer entre l'enquête et les pannes violentes, avec des effets puissants qui génèrent de la peur dans les accidents, pour finalement atteindre les conclusions de l'affaire. Les acteurs assurent le spectacle pour se rapprocher du dénouement, avec des idées graphiques surprenantes. L'intensité du récit augmente en déchaînant les effets fantastiques avec un long final médiocre, dans un film qui adopte le style d'une grosse production américaine, mais qui a l'inverse de l'original, peine à convaincre.

LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/fT07xS486dw?si=pIxfA4tXfUxZNwER

Activité sur L'Ascenseur (Niveau 2)