Overflow, c’est l’anime qui te prend par surprise, te fait hausser un sourcil, et te laisse te demander si tu viens de regarder une romance innocente… ou un soap-opéra de salle de bain un peu trop chaud pour sa propre étiquette. Ce qui est sûr, c’est que le titre n’est pas mensonger : ça déborde, dans tous les sens du terme.

L’histoire suit Kazushi, un jeune homme pris dans un triangle amoureux imprévu avec deux sœurs, Ayane et Kotone. Jusqu’ici, ça pourrait ressembler à un pitch classique de comédie romantique, mais Overflow ne perd pas de temps à tourner autour du pot (ou plutôt, de la baignoire). Les situations s’enchaînent rapidement, flirtant avec les frontières du "suggéré" et du "direct", tout en conservant un style visuel propre et soigné.

Côté personnages, Kazushi est un héros typique d’anime romantique : gentil mais parfois un peu dépassé par les événements. Ayane et Kotone, quant à elles, sont le sel et le poivre de l’histoire, chacune apportant une dynamique différente à cette équation improbable. Si leurs personnalités manquent parfois de profondeur, elles compensent largement par leur implication dans des situations où l’ambiguïté règne en maître.

Visuellement, Overflow est irréprochable. L’animation est fluide, les détails soignés, et la direction artistique sait clairement où mettre l’accent. Les scènes sont conçues pour être à la fois captivantes et esthétiques, même si elles jouent avec des thèmes qui pourraient faire rougir un novice du genre.

Mais ne t’y trompe pas : Overflow ne se prend jamais trop au sérieux. C’est une série qui sait qu’elle flirte avec l’exagération, et elle embrasse cette excentricité avec un aplomb surprenant. Les dialogues, bien que simples, sont ponctués d’une dose d’humour qui ajoute un charme certain à l’ensemble.

En résumé : Overflow est une expérience qui jongle entre comédie légère et moments beaucoup plus… audacieux. Une série à prendre pour ce qu’elle est : un divertissement rapide, esthétique, et légèrement provocateur. À regarder si tu es curieux, prêt à te laisser surprendre, et que tu ne crains pas de faire face à quelques éclaboussures narratives.

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