Mike, star déchue du rodéo, se voir confier une mission par son employeur : se rendre au Mexique et retrouver son fils pour le ramener au Texas.

A 91ans, Clint Eastwood réalise ici son 39ème (et sans doute dernier) film. Il adapte pour l’occasion le roman éponyme de Nathan Richard Nusbaum et nous retranscrit pour l’occasion un drame social contemplatif, crépusculaire et surtout, terriblement simpliste. Une réalisation mineure et dont la direction artistique laisse dubitatif (à plusieurs reprises, on a cette désagréable impression que les acteurs jouent faux).

On se retrouve au final devant une sorte de road-movie qui a le cul entre deux chaises, oscillant entre un western et une réflexion sur la filiation intergénérationnelle, porté par un scénario terriblement schématique et d’un classicisme désolant auquel on n’y croit jamais. Je n’ose à peine me l’avouer, vu tout le bien que je pense de lui, mais il serait peut-être grand temps que Clint Eastwood raccroche les gants et profite de sa retraite bien méritée.

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