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SensCritique

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Andrix

a attribué 10/10 au livre

Bankgreen

livre de Thierry Di Rollo

Résumé : « Il y a ainsi une odeur de chairs coupées, tailladées, des cris qui résonnent encore. Rien qu'une guerre de plus qui s'achève... » Mordred est le dernier des varaniers, l'ultime représentant de sa race. Personne n'a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu'il ne quitte jamais, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l'armure qui l'habille — à moins que l'armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage... Mordred est celui qui annonce, et nul n'échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l'instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l'immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. à moins que... Car après tout, sur Bankgreen, la mort elle-même ne pourrait-elle pas mourir ? Thierry Di Rollo a publié huit romans — dont cinq aux éditions du Bélial' — et plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, chez Denoël et dans la revue Bifrost. Il signe avec Bankgreen son grand œuvre, et crée avec la figure tragique du varanier Mordred l'un des héros les plus marquants de la dark fantasy épique depuis Elric, le prince buveur d'âmes de Michael Moorcock. « Raconter ce qui pourrait parfois s'enfuir et se cacher dans les méandres de l'irracontable, la chose n'est pas aisée, assurément. Comment tenter l'aventure narrative, d'une manière adaptée à ce monde hors normes qu'elle raconte et traverse et parcourt, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin... Thierry Di Rollo l'a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice — avec ce qui fait qu'on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s'éloigner de ses pas. » Pierre Pelot, extrait de la préface.

Andrix

a attribué 6/10 au livre