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Activité sur Un fils

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Ludycolost

a attribué 7/10 au livre

Un fils

1882 • livre de Guy de Maupassant

Résumé : Deux hommes âgés se promènent au printemps dans un jardin fleuri. Le pollen s’envole. L'un d'eux fait un parallèle entre la germination et les nombreux bâtards que l’autre aurait eus. Ce dernier estime qu’il a eu des rapports intimes avec deux ou trois cents femmes, et qu’à ce titre, il a le droit de penser qu’il peut avoir des descendants qu'il ne connaît pas. Cela lui ravive une douleur sur une vieille affaire. Il avait vingt-cinq ans et faisait un voyage à pied avec un ami en Bretagne. Arrivés à Pont-Labbé, son ami malade doit rester alité à l’auberge. La servante qui ne parle pas français, mais seulement breton, est jeune et belle. Un soir, il abuse d’elle. Peu après, il quitte la ville et oublie la demoiselle. Trente ans plus tard, de passage à Pont-Labbé, il couche dans la même auberge et raconte à l'aubergiste qu'il a déjà séjourné dans l'établissement et, sans éveiller les soupçons, il demande ce qu’est devenue la servante. Elle est morte en couches, lui répond-il et, là-bas, c’est son fils que l’on a gardé par pitié, car il ne vaut pas grand-chose ! Affolé, le voyageur consulte les registres de naissance et constate que cet homme est né huit mois et vingt jours après son passage. C'est son fils. L’homme est une brute épaisse, il boite, ne parle que le breton. On l'emploie à vider le fumier de l’écurie et, visiblement, c’est le maximum qu'il puisse faire. Par charité, le voyageur lui donne cent sous. L’homme va au cabaret s'enivrer et assomme à coups de pioche un cheval. L'aubergiste le prie de ne plus lui donner d’argent pour son bien : « Lui donner de l’argent c’est vouloir sa mort. » Le voyageur se sent coupable d’avoir tué la mère et laissé le fils devenir un crétin. Son ami a une autre conclusion : « C’est bon vraiment d’avoir vingt-cinq ans, et même de faire des enfants comme ça. »