On est début Juillet, c'est bientôt les vacances et les températures qui vont avec. Certains vont à la plage, d'autres squattent le ventilo comme si c'était la technologie du siècle, et certains écoutent Ereb Altor !

Cela fait une dizaine d'années que ces scandinaves nous abreuvent de leur musique viking et si leur production a évolué depuis leurs débuts, leur style non. On est toujours confronté à cette musique faisant irrémédiablement penser à Bathory époque Nordland. En mieux, car si je voue un immense respect à Quorthon, il faut avouer que là, le chant clair est largement meilleur. Mais ne soyons pas irrévérencieux... D'ailleurs cela fait désormais 14 années que ce génie qu'est Quorthon nous a quitté, bon sang que les années passent vite. Mais est ce qu'Ereb Altor reprend ce flambeau si extraordinaire de Bathory ? Pour être clair, pas totalement. Surtout lorsque le tempo de leurs titres baissent jusqu'à penser qu'il s'agit d'un doom viking, là où au contraire, Bathory gardait des structure black metal. La comparaison s'arrêtera donc là. Mais cela peut surtout s'expliquer par la présence de musiciens du groupe Isole. Il est dur de décrocher de la culture doom...

Par contre, en termes de ressenti et d'émotions Ereb Altor frappe fort. Il est très difficile de décrocher même si on s'était jurés de n'écouter que quelques titres, faute de temps. Du coup, l'album prend tout son sens dans sa globalité, s'écoute d'une traite, et nous fait voyager dans ces contrées nordiques froides et enneigées. Bathory avait ouvert une énorme porte à l'époque avec son viking metal, dans laquelle s'est engouffrée des centaines de groupes mais une chose est évidente, Ereb Altor fait partie des valeurs sures, même si on pourrait parfois reprocher un certain côté mou. Ceci dit, si on veut quelque chose de plus guerrier on s'orientera plutôt vers du Moonsorrow ou du Norkturnal Mortum ou encore Arkona. Là, il s'agira d'un voyage initiatique avec un chant nous rendant nostalgique de Quorthon. Tu nous manques mec !

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