On prend les mêmes et on recommence, cette fois ce n'est plus Lacheau qui réalise mais Boudali... qu'est-ce-que ça change ? rien, c'est toujours aussi nul, convenu et attendu.

Et pourtant il y avait moyen de s'amuser avec le concept : un type qui a peur de tout apprend qu'il va mourir et donc n'a plus peur de la mort vu qu'il la sait inéluctable. C'est limite camusien comme idée. Si on n'accorde plus d'importance à notre vie et que l'on s'autorise à faire ce que l'on veut peu importe les risques et les sanctions, on a une sorte de superpouvoir... Bien sûr, il n'y a aucune réflexion philosophique dans le film... Mais l'idée est à garder.

Le film est juste un enchaînement de gags prévisibles et datés... Le film n'arrive jamais à surprendre (enfin si, une fois, mais on en reparlera). Si je prends la scène d'ouverture on a un gars en gros plan qui fait une déclaration d'amour. On se doute bien que vu que c'est filmé en gros plan la fille n'est pas à côté de lui et donc la chute tombe à plat.

C'est systématiquement comme ça. Une tristesse. Surtout que la mise en scène n'arrive pas à suivre, jamais il n'arrive à rendre ça un peu ludique, ou juste que ça soit filmé correctement. Tout est mou. Le film semble durer 2h30, parce que tout est poussif, éculé, que ça soit dans les gags, les personnages, les ressorts narratifs... tout...

Un désastre.

Je garde cependant un gag, celui du concert à l'ambassade mexicaine, où je ne m'attendais pas à cette chute là, c'est la seule fois où ça semble déborder un peu du moule bien gentillet dans lequel le film a été coulé. Il y a également un second rôle sympa, le servent arabe qui parle avec un fort accent et qui tente de faire passer un döner pour un restaurant de luxe.

C'est tellement triste à regarder tant c'est vide...

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