Dans un chalet isolé, une équipe de tournage s’apprête à réaliser “Tire-Fesses”, un film X éco-responsable et placé sous la bienveillance d’une coordinatrice d’intimité.

Un tournage porno en pleine montagne, le pitch de départ n’est pas sans rappeler One Eyed Monster (2008) d'Adam Fields ou plus récemment X (2022) de Ti West (qui ne se déroule pas en pleine montagne mais qui raconte plus ou moins la même chose), passé ces ressemblances, le reste ne sera rien d’autre qu’une enfilade de jeux de mots digne d’une école primaire (“on se prend 3 jours dans la vulve”, “Jean-Luc Grodard”, “Hibernanus”, “le réchauffement clitomatique”), le tout, avec des références cinématographiques à la pelle, comme si les scénaristes s’étaient donnés pour mission de nous prouver qu’ils étaient cinéphiles et donc, légitimes d’écrire un film.

La caractérisation des personnages est assommante de lourdeur, leur donnant l’impression d’être engoncés dans leur propre caricature. Le film se paie même le luxe de ne jamais être drôle et d’être aussi mauvais que Le Manoir (2017), la purge avec les youtubeurs Natoo & Mister V.

Mortelle raclette (2024) ne dure qu’une heure et on pourra s’en féliciter, car c’était déjà une heure de trop. François Descraques (Le Visiteur du futur - 2022) réalise ici une parodie de slasher particulièrement navrante et donnant l’impression d’avoir été réalisé dans le cadre d’un film étudiant et écrit par des ados.

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Activité sur Mortelle raclette