Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus prenant. S'il est vrai que les acteurs jouent bien et que je n'ai rien à leur reprocher, je n'étais pas prise à la gorge...

L'enfant perdu est au pire antipathique, au mieux neurasthénique. Sherlock est très convaincant dans le rôle d'un père désagréable et émotionnellement poussif ayant besoin d'être interné de toute urgence, mais finalement je ne voulais pas qu'il retrouve son gosse non plus, je voulais plutôt le voir péter un énorme câble, descendre au fond du trou et toucher le fond. Je crois qu'ils ont voulu donner l'impression qu'il avait pété une durite mais je trouve que c'est resté raisonnable. Le fait que le gosse est montré allant très bien n'aide pas le public à être investi, je préférerais que ce soit traité comme Law & Order SVU et qu'on ne retrouve la personne manquante que quand on la retrouve vraiment... je comprends que ce n'était pas le même genre d'histoire mais résultat c'est moins motivant.

Blablabla, la relation que Sherlock entretient avec son père qui est un miroir de celle avec son fils et il comprend qu'il ne doit pas reproduire des cycles de violence, blablabla... gros bâillement. Ouais ok... je sais pas ça m'a pas excité malgré le budget et la grosse marionnette, pour moi on reste proche de la bouillie Netflix qui n'ose pas vraiment aller quelque part et qui a un quota homosexuel pour au moins rester inclusif.

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