Plus aussi frais qu'à leurs débuts et sur leur premier album en 2010, le groupe australien a essayé de se rattraper avec une prod' plus moderne. Mais ils ont en plus fait l'erreur de sortir un album de plus d'une heure. Une heure de tubes électro-danse ensoleillés et positifs, on n'a plus l'habitude ! Plus l'habitude d'avoir autant de joie, de positif d'un seul coup en pleine face, avec en plus cette prod' tape-à-l'oeil qui finit par taper sur le reste du système, desservant les dernières compositions.
Et c'est dommage car le groupe possède toujours ce sens de la mélodie facile qui m'avait fait effet sur "Illumination", "Imagination" hantant encore la partie festive de mon cortex cérébral (écoutez-là, elle vaut vraiment le coup d'oreille). Il y a toujours ce côté nostalgique de leur musique, ce côté "coucher de soleil" à coup de sphères psychés et de gimmicks pleins de candeur. C'est à ça que devaient sans doute vouloir tendre les membres de Coldplay sur leur dernier album. Miami Horror ont au moins le mérite d'être sincère dans ce qu'ils proposent et dans leur bonne humeur puisqu'elle est ici vraiment communicative.
Alors vous pouvez toujours tenter cette soirée de soixante minutes en vous remémorant vos plus beaux étés, aucun doute que ça devrait faire effet. Même si ce "All Possible Futures" est un cran au-dessous de leurs premiers essais, même si sa prod' agressive s'avère épuisante à la longue, le groupe a encore de beaux moments à vous offrir, à l'image de ce "Out of Sight" qui va me faire sans aucun doute mes prochains rayons de soleil.
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