Hound Dog Taylor & The HouseRockers - Beware of the Dog (Live) - (1976)


Comme tout bon bluesman qui se respecte, Hound Dog Taylor, né entre 1915 et 1917, s’est construit lui-même son instrument à l’aide d’une boîte à cigares, a ensuite parcouru les Etats-Unis et vécu à la façon d’un « hobo », profitant des « freight train » pour se déplacer, il effectue des travaux saisonniers et joue le blues, ce n’est que tardivement qu’il prend la profession de musicien.


Il possédait une particularité physique étonnante, doté de six doigts à chaque main, mais un soir où il était complètement bourré, il s’en coupa un de la main droite, celui qui lui semblait en trop. Il enregistra peu de son vivant, celui-ci est le troisième et dernier album qu’il fit, mais il décéda d’un cancer du poumon juste avant sa parution.


Le succès est venu un peu tard mais il est venu, pour l’accompagner il a fait appel à un second guitariste Brewer Phillips et un batteur, Ted Harvey, ce duo se nomme « The House Rockers », la formation est sans bassiste et ça fonctionne bien quand même, les deux guitaristes se relaient à la rythmique.


Le son est gras, râpeux, énergique et « rock », au chant il assure vraiment bien, tant sur tempo rapide que pendant les titres lents, un album juste pour le plaisir et sans prétention, efficace à deux cents %, le genre de truc à poser sur la platine pour se rebooster un peu !


Ah ! Oui, son surnom lui est venu assez jeune, c’était un chaud lapin…

xeres
9
Écrit par

Créée

le 25 janv. 2023

Critique lue 11 fois

xeres

Écrit par

Critique lue 11 fois

Du même critique

Lanquidity
xeres
10

Un voyage dans le "Space-Jazz-Rock"...

Plus que tout autre, Sun Ra est une bibliothèque, il a parcouru, lu et écrit l'histoire du jazz, de l’intérieur, il a vécu les évolutions et participé aux révolutions. Membre actif de cette longue...

le 28 févr. 2016

27 j'aime

10

Bitches Brew
xeres
10

Critique de Bitches Brew par xeres

Ce qui frappe en premier lieu, c’est la beauté de la pochette créée par Mati Klarwein. On la devine symbolique, plus particulièrement quand elle s’offre déployée, pochette gatefold ouverte. On...

le 5 mars 2016

25 j'aime

9

Both Directions at Once: The Lost Album
xeres
10

Critique de Both Directions at Once: The Lost Album par xeres

« Il » est arrivé ce matin, bien protégé, sous cellophane, belle pochette avec deux triangles découpés laissant apercevoir la sous-pochette… Le vinyle avec le prestigieux macaron « Impulse »,...

le 2 juil. 2018

23 j'aime

7