Il faut bien commencer par quelque part, et effectivement ce n'est pas LE meilleur de M.Bukowski.
Pourtant, force est de constater qu'on à déjà affaire à du très lourd, surtout quand il est accompagné des deux autres génies de son Animalerie : le timbré Anton Serra et le jeune et brillant Nadir.
Lucio souligne avec brillo que le rap peut être poétique, intellectuel, glauque, sale, violent à la fois. Une excellente porte d'entrée pour ceux qui se disent "d'habitude j'aime pas le rap". Des punchlines magnifiques, qui marchent souvent comme des inventaires : ça défile, ça défile à toute vitesse pour te mettre K.O en un clip.
Surtout, ce qui fait la force de Lucio, c'est son vocabulaire fleurit de milles références littéraires et artistiques, On en sent d'ailleurs l'influence dans "l'éloge du vagin", titre phare de cet album.
A écouter d'urgence, ses feat avec Anton Serra, "testament" avec Hippocampe Fou, et plus généralement toute la team de l'Animalerie, qui font - grâce à l'excellent beatmaker Oster Lapwass - des tueries sonores.
On attend avec impatience la sortie de l'album "Sans signature" le 30 Novembre