Ce qui surprend chez le jeune McGuinness, c'est bien sa fougue plus que sa technicité pourtant établie. Il chante, il monte, il virevolte, il joue au funambule vocal et acoustique sans jamais choir, sans jamais s'écarter. Sans desseins, il joue pour jouer, et au vu de la qualité de son premier album, on s'étonne encore de cette facilité et de cette audace. Humble et pourtant grandement lumineux au charisme scénique flamboyant, Eugene McGuinness est un digne représentant avec Jim Noir d'une nouvelle génération de slackers made in the UK.
Kristoffe
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le 24 déc. 2011

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