Little Creatures est le seul album de Talking Heads que je possède en vinyle (datant de 1985 s'il vous plait, merci Maman). Je recommande vivement les deux titres phares que sont And She Was et Road to Nowhere qui font partie de la bande-originale de mon enfance. Le reste de l'album, malheureusement, ne m'a jamais autant marquée, les chansons allant jusqu'à se mélanger dans mon esprit lorsque j'y repense.
En lisant les notes sur la pochette, on se rend compte que le groupe affirmait lors de la sortie du disque qu'il s'agissait d'une certaine manière d'un retour à leurs racines notamment dans la méthode d'enregistrement des pistes. Pourtant connu pour son côté innovant et créatif, Talking Heads semble ici faire un album pop assez commercial.
Comme dit dans le titre, Little Creatures est un album maitrisé et qui a un sens du style. De fait, il rend le groupe très accessible mais échoue à me donner le plaisir que me procurent certains autres de leurs albums. Il n'encourage pas non plus à aller fouiller dans la discographie pourtant riche des New-Yorkais.
Sans être mauvais, l'album ne surnage que grâce à ses deux singles qui sont devenus des incontournables du groupe. Contentez-vous de ces deux-là et allez écouter Remain in Light.
{S'il ne fallait garder qu'un titre}: And She Was. Essayez de ne pas vous faire emporter par le rythme. Allez-y, essayez pour voir.