A grand coups de remixes electro-pop imparables, Tiga s’est taillé une réputation de tueur et s’est fait une place de choix dans le nouveau petit monde fermé de l’électro-clash (c’est comme ça qu’il faut appeler l’électro-pop moderne si on veut pas passer pour un ringard, notez-le pour briller en société). Ce qui fait que ce premier album, sobrement (hum) appelé Sexor, est monstrueusement attendu au tournant. Et, passée l’intro, on s’interroge de cet engouement pour le p’tiga (désolé, il fallait que je la fasse celle-là, c’est dans mon contrat les jeux de mots pourris). Car n’y allons pas par quatre chemins, cet album ne contient pas que des bons titres, loin de là. Certains, comme « High School » ou « 3 Weeks », accrochent vraiment l’oreille et ont pour sûr leur place sur le dancefloor, mais la majorité des autres sent franchement le réchauffé, pour ne pas dire autre chose…Et attendre vingt ans pour copier des recettes déjà pas très reluisantes, c’est quand même le comble de la ringardise, non ?