Sutcliffe Jügend, SJ pour les intimes, originaires du crew Whitehouse & Cie, blablabla....
Bon bref, parlons de "The Victim as Beauty". Bon déjà il faut se mettre en tête que leur délire à eux c'est la pédophilie, les viols, les meurtres etc... mais pas les faits divers, eux ce qui les intéressent ce sont les cas les plus extrêmes, ceux dont on ne peut même pas parler tellement ça relève de l'atrocité pure.
Pas la peine de vous donner de détails on sait tous jusqu'où peut-aller le "dérangement" humain et à quel point il peut-être vicieux et pervers.
Ce que SJ dépeint, c'est une scène. Il prend un cas et raconte ce qui s'est passé. Il fait d'ailleurs plus que le raconter, Sj interprète le violeur et sa victime et suggère les faits par des bruitages électroniques.
"Musicalement", c'est une véritable porcherie : larsens, hurlements distordus, bruitisme pur et dur...
Techniquement impressionnant, voir hallucinant, une véritable maîtrise du bruit orchestré, nous sommes bien en présence d'un des meilleurs albums de la discographie du groupe.