ENFIN, il est sortit.......après l'assez inégal Mechanical Bull de 2013, les Followill sont de retour rasés de près dans un bain de lait comme pour signifier une renaissance après des moments assez chaotiques et une longue traversée d'un désert d'inspiration.
Dès les premières note du Waste A Moment, on peut se dire qu'ils sont enfin revenus aux premières amours garages et poussiéreux que j'aime tant avec ce groupe, puis, le malaise commence à s'installer dès Reverend, une ballade molle qui s'en sort tout juste grâce au talent vocal de Jared et d'un refrain correct. Ça ne s'arrange pas avec Around The World qui fait couler de la crème Coldplayienne au refrain sur des couplets qui ne tiennent que sur un seul riff irritant car répétitif.
Heureusement, Find Me redonne un peu d'espoir sur la capacité du groupe à provoquer le hochement de tête, on n'est pas encore au niveau mais ça le fait. Over s'en sort grâce encore une fois à un refrain très efficace mais un minutage excessif de 6,11mn la rend insupportable (pourquoi faire autant pour si peu musicalement).
Avec Muchacho, Kings of Leon est au plus bas, un mélange de Dire Straits avec Bruce Springsteen avec des mariachis derriere, et un solo en sifflements, j'étais à la limite d'arrêter là mon écoute, mais dans un élan d'espérance, je décidais de continuer.
Bien mal m'en a pris quand se déversa dans mes oreilles l'inutile Conversation Piece accompagnée de violons synthétiques et d'une rythmique sortie des ballades de Paul Young.
Eyes On You se défend sans accrocher, Wild se ballade sans adhérer et le closer WALLS (We Are Like Love Songs) est insipide.
Bref, ce n'est certainement pas le Kings of Leon qui me fait vibrer mais plutôt un aveu de perdition dans lequel de nombreux groupe tombent quand ils passent du Zenith au Stade de France, et de Oui FM (même si cette radio n'est plus que l'ombre d'elle-même) à NRJ.
Rendez-vous au prochain je ne perd pas espoir de les retrouver un jour au niveau des excellents Only By The Night et Because Of The Time.