Cela faisait un moment qu’Electric Six n’avait pas fait montre d’une telle immédiateté dans ses compositions. Bride of the Devil regorge d’hymnes rock gras réhaussés d’une légère touche synthétique à l’efficacité… diabolique. Le chanteur Dick Valentine semble toujours aussi dégénéré après bientôt vingt ans de services : il mugit ici comme jamais, déclamant ses paroles débiloïdes avec la fougue qui le caractérise. Derrière ça riffe avec panache, frontalement, sans chichis. Bride of the Devil nous rappelle finalement pourquoi nous suivons Electric Six et ses albums annuels avec un plaisir égalé depuis la bombe disco-rock Fire (2003) : le combo n’a pas son pareil pour nous entraîner dans une danse un peu sauvage et décérébrée, aussi décomplexée que grisante, bref, en un mot : fun.