Chapitre III : Corpus delicti par Snake
L'esprit du Clan : on est des jeunes de la cité; mais à la place de faire du rap pour nous exprimer, on va faire du métal. Voilà tout est dit : dans ce troisième chapitre (c'est ainsi que le groupe désigne ses albums) il est question de malaise sociétaire, des sentiments des membres vis à vis des années passées, le tout servis avec un très gros son qui ne taille pas dans la dentelle, les textes ne sont pas trop mal ( à condition de les comprendre) et on vois que le groupe cherche vraiment à mettre en avant les messages qu'ils ont à faire passer.
Un bon album made in France, pas légendaire non plus mais agréable à écouter de temps à autre pour se défouler. Quelques morceaux sont particulièrement bons, tel que "Le temps assassine", "Sextuor", ou "1992", mention spéciale à ce dernier morceau qui donne vraiment envie de monter un groupe de rock pour tout défoncer et qui clos l'album par un solo sympa et mélodique. Dans la chanson "J'ai pas les mots" il y à même une réelle tentative de faire quelque chose de sensible, et je dois dire que bien que loin d'être parfais le morceau part d'une bonne intention.