Sur « Crush Depth » les Anglais aux sabots chromés nous proposent ce qui pourrait s’apparenter à la B.O. d'un « Barbarella » version 2010. De la multiplicité des ingrédients dont est faite leur musique, ils tirent des morceaux aux registres très différents les uns des autres, tout en réussissant à maintenir une véritable cohésion d’ensemble. Entre la chansonnette enfantine déviante de « Labyrinth », les faux airs de générique de série 80’s au début de « Sea Hornet », la touche jazzy / électro de « Mental Peptides », l’épisode indus party gothique à 3:13 sur le long « Witch’s Instruments … » et le mega tube house old school « Deadly Pressure », le groupe emprunte mille détours mais s’en revient toujours miraculeusement à sa trajectoire initiale, maintenant le cap stylistique sans trop avoir à forcer sur le gouvernail.