Sauvage et brut de décoffrage

Le Butcherettes est un duo garage 100% féminin from Mexico. C'est pas commun tout de même. Le noyau dur du groupe se compose de Teri Gender Bender au chant et la à guitare (Bosian Rainbows) et Lisa Bradwell à la batterie. Omar Rodriguez Lopez (Mars Volta et j'en passe) vient également donner un coup de main à la basse et à la production. D’ailleurs, ce deuxième album (Cry Is For The Flies) sort chez NadieSound, le nouveau label d'Omar Rodriguez Lopez.

Sauvage et brut de décoffrage

La première partie de l'album est vraiment géniale. Le Butcherettes nous embarque dans un garage/horror/rock très sympa et accrocheur. "Burn The Scab" est vraiment énorme, la voix de Teri Gender Bender est toujours aussi cool. Certains morceaux comme "Demon Stuck In Your Eyes" ou "Your Weakness Give Me Life" sont d'une bestialité ravageuse. "My Child" est quand à lui plus lent et plus pesant, on commence tout de même à retrouver certains tics de chant récurants chez Gender Bender qui pourraient devenir embêtants par la suite mais, le morceau est tellement bon qu'on passe la dessus.

Une deuxième partie pas fofolle

Le groupe a eu l'idée de mettre un monologue de leur ami Henry Rollins (artiste américain) en plein milieu de l'album. (C'est a dire piste cinq pour les anciens). Cela casse le rythme de l'album et en plus, je parle pas assez bien anglais pour comprendre tout ce que dit le monsieur. Les morceaux suivants ne sont pas plus convaincants. On retrouve les gimmicks de chant sur "Crying Out To The Flies" et cette fois ci le morceau est ennuyeux, donc le chant passe pas trop bien. Il y a tout de même "Normal You Where" qui est vraiment très bien, peut être un des meilleurs titres de l'album.

Cry Is For The Flies est un album sympa mais sans plus. Les quatre premiers morceaux sont géniaux mais malheureusement le reste de l'album est moins bien. Le contrat est tout de même rempli. C'est garage à souhait, ça envoi du pâté, on s'est quand même éclatés.