Devenu un meuble dans le game, Black Milk avait fini par se faire quelque peu oublier avec une discrétion discographique qui ne lui ressemblait pas jusque là.
Mais le producteur de Detroit n'a rien perdu de ses tricks et revient avec un nouveau projet, musicalement toujours aussi aventureux/ambitieux bien que parfois confus. N'en demeure pas moins que lorsqu'il lâche une bastos, le plus souvent accompagné (ici les tracks avec Mick Jenkins puis Raphaël Saadiq & Phonte), ce n'est jamais fait à moitié et la nuque enclenche un mouvement de vas et vient de plaisir. Un bon résumé de sa carrière, on ne se refait jamais vraiment.