Le carton de Neil Young. Grâce notamment au tube "Heart of Gold". Avant, il était connu. Après, il est célèbre.
Mais il y a un gros problème, selon moi, avec Harvest. La pedal steel guitar ! Le pire instrument de musique du monde ex-æquo avec l'accordéon, le biniou, la cornemuse, le clavecin et la viole de gambe. Et Harvest en est truffé.
J'arrive cependant à apprécier "Out on the Weekend" grâce à sa perfection mélodique et sa simplicité apparente (mais qu'elle aurait été meilleure sans cette saloperie de PSG - Mouahaha !! Je viens de réaliser en l'écrivant !!!).
"Harvest" est une chanson country typique qui ne manque jamais de m'évoquer - en vrac - Colt Seavers, des chemises brodées à carreaux, des rednecks, Sheriff fais-moi peur, des crétins sous des chapeaux ridicules, des 'tiags à bouts chromés, des rodéos, du western de tvfilm et autres saloperies du même tonneau. A vomir.
"A Man Needs a Maid", qui était autrement plus captivante sur Massey Hall 1971, est ici outrageusement ampoulée à cause du London Symphony Orchestra. Même chose pour "There's a World", beaucoup trop pompeuse.
"Heart of Gold", le tube donc, qui commence formidablement bien, mais malheureusement, la PSG fiche presque tout par terre.
"Are You Ready for the Country ?", petit morceau simple et pas effarouchant, relève un peu le niveau.
"Old Man" fait beaucoup de bien. On retrouve un Neil Young plus folk que country. Le banjo fait son boulot et la PSG est moins dominante. La version de Cellar Door est toutefois meilleure.
"Alabama", ou le retour de la grosse guitare grasse de Neil. Les Stray Gators jouent au Crazy Horse et la PSG est étouffée dans le mix - Ouf !
"The Needle and the Damage Done" est interprétée en concert par Young seul à la guitare lors d'un show à UCLA en janvier 1971 et c'est bon parce que c'est sobre.
"Words", hypnotisante, conclut l'album comme "Out on the Weekend" l'avait ouvert. Une belle pièce que la PSG n'arrive pas à saboter totalement malgré ses efforts.