De beau matin à la fnac, pour acheter l'album le jour de sa sortie. je suis quelque peu déçu. J'ai bien apprécié les anciens projets de Kery James. Mais cet album semble celui de trop. Les thèmes restent les mêmes quoique un peu moins violent dans les propos. kery James s'essaye à de nouvelles recettes, comme des sons un peu trap. Autant, cela fonctionne plutôt bien dans un morceau comme N'importe quoi, autant cela devient assez catastrophique, comme le premier morceau de l'album Mouhammad Alix .
Autres fautes de goûts assez problématiques, se sont les refrains. Vraiment. Ça me rappelle avec douleur l'époque des refrains RnB qui étaient la norme chez beaucoup de rappeurs dans les années 2000-2010. Ainsi les feat avec Madame Monsieur, et Cléo sont assez désagréables. Cela passe d'abord avec une mauvaise cohésion entre refrain et couplet, puis par les voix de ces demoiselles proprement insupportables.
Malgré cela, on reste avec du Kery James assez classique. Donc une écriture assez soignée. Des thèmes revendicateurs et de victimes. Un flow que l'on connaît depuis 20 ans mais toujours aussi sympa. On sent qu'il met du poids sur chaque mot qui sort de sa bouche.
Au final on ne retiendra que quelques morceaux dans cet album.
Tout d'abord Rue de la peine pour son utilisation assez intéressante de la métaphore de la rue.
Vivre ou mourir ensemble pour un Kery assez touchant qui nous livre une belle prestation en rappant hors beat.
Musique nègre, un des meilleurs feat de l'année.
N'importe quoi, Racailles, Prends le temps, La rue ça fait mal dans une moindre mesure.
Malheureusement les 2/3 restant sont à jeter.
Un album en demi teinte.