Mouais
Album en demi-teinte: Démarrage en grandes pompes avec une ouverture épique, grandiloquente, majestueuse...Bref, deux minutes de bonheur ! Ensuite, 22 minutes de vide, de déjà vu, du SX sauce...
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le 21 févr. 2018
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Je l'ai toujours répété : Symphony X ne m'a jamais déçu. Ces gars ont su développer leur metal néoclassique à eux, partant d'une formule malmsteenienne épique pour faire voguer graduellement leur musique vers des mers plus heavy et noires, avec des morceaux un peu moins narratifs, mais néanmoins inspirés et grandioses. Toutes les années d'activité du groupe se cumulent à présent et un fossé assez profond sépare la production actuelle de Symphony X de ses origines ancrées dans les années 1990 ; néanmoins, le groupe n'a jamais renié ses origines et la transformation a été graduelle, permettant à l'auditeur d'accompagner tranquillement l'artiste dans son voyage musical, avec toutefois un tournant un poil plus brutal à la sortie de Paradise Lost en 2007 après 5 années sans disque.
Cette fois, le disque est sans vrai concept. Il reste une thématique globale tournant autour des mythes de la mort dans l'Antiquité, mais c'est, de l'aveu de Michael Romeo lui-même, un album plus rock. Personnellement, je m'en fous un peu, mais ça mérite d'être mentionné.
Après, la prod. Ça reste du son bien propre moderne, avec une basse bien agressive, une batterie pas trop envahissante et une guitare tonitruante, dans la continuité du travail fait pour Iconoclast. Pas de quoi se relever la nuit, le boulot est fait. Depuis que je m'intéresse à la question, je dois aussi dire que je flaire assez facilement la compression outrancière des morceaux modernes, et quand la batterie pilonne à la grosse caisse et napalmise en continu à la cymbale, ça s'entend pas mal. Pour ça, je suis un peu déçu. Mais comme ce n'est pas bien différent des opus précédents, je ne vais pas descendre le disque pour ça.
Allez, maintenant, on parle de compo. Pour les amateurs de la grande époque, on retrouve des bouts de riffs empruntés au cours de la carrière du groupe et parsemés au fil de l'album. On retrouve ainsi les harmonies typiques de V, des solos à fond la caisse, des duels guitare vs clavier. Mais il y a aussi du neuf, avec des hurlements de goule enragée, du blast beat et du marteau-pilon à la Rhapsody. Et globalement, si l'album est un peu inégal, on trouve régulièrement des riffs totalement destructeurs. Mentions spéciales : Nevermore, Kiss of Fire, Charon et Legend.
Verdict : un 8/10, qui ne peut pas aller jusqu'à 9 en raison de quelques mollesses et de trop de compression. On ne donne pas dans le génie, c'est moins égal que les opus précédents, mais c'est du très solide. Encore un bon album de Symphony X : le disque fait le boulot, et je serai méga content d'aller écouter ces chansons en live.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Symphony X, du pire au meilleur
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le 25 août 2015
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