Vulgar Dispay Of Power
Que dire de plus ?
Le titre et la droite dans la tronche qui l’accompagne sur la pochette de l’album est la critique la plus honnête, la plus sincère, la plus authentique que l’on puisse faire de cet album. Pour le meilleur et pour le pire. Pour les fans inconditionnels qui y voient le saint-graal comme pour les détracteurs les plus virulents qui le définissent comme la merde initiatique d'une mouvance à chier qui retirera toute sa créativité au metal.
Vulgar Display Of Power
Que dire de plus ?
Cet album est juste ce qu’il dit être. Rien de plus, rien de moins. Une explosion simple, basique, intense, brutal, violente, féroce, pulvérisatrice, de pure puissance, de pure rage, de pure hostilité qui vous explose la tronche pendant la cinquantaine de minute qu’il dure. Un album toujours aussi brutal aujourd’hui qu’il l’était à sa sortie, il y a un peu plus de 20 ans. C’est sur que ce n’est pas techniquement prodigieux, les riffs sont d’une simplicité déconcertante et sont parfois bien trop répétitifs, les paroles ont du être écrites en 8 minutes un lendemain de biture phénoménale sur le dos d’un carton de pizza couvert de gras par un cerveau congestionné par l’afflux massif d’héroïne qui voulait prouver à tous le monde que c’était un dur, un vrai. Mais c’est efficace. Efficacement brutal. Point.
Vulgar Display Of Power
Que dire de plus ?
La guitare de Dimebag vous transperce le crane pour atteindre le plus profond de votre conscience et finir par vous clouer sur le mur. Le chant guttural d’Anselmo résonne dans vos entrailles pour réveiller cette partie de brutalité enfouie quelque part au plus profond de vous. La batterie de Vinnie Paul fait le travail de sape en vous tambourinant efficacement la tronche. Reste la basse de Rex Brown bien trop en retrait et qui aurait pu, qui aurait du, apporter beaucoup plus à cette balance d’agression.
Alors oui Vulgar Display Of Power est le symbole parfait de l’américain qui sort de son mobil-home dans son T-shirt AC/DC troué pour aller acheter sa dose de MDMA dans son pick-up défoncé à la peinture rouillée après avoir bu un bonne dizaine de cannettes en ferrailles de bières immondes affalé sur son canapé au dessus duquel trône fièrement le drapeau confédéré. Alors oui il a influencé une bonne grosse pelleté de groupes nu metal douteux qui sortent de bonnes grosses pelletées de biens belles chiasses de nos jours. Mais ils n’y peuvent pas grand chose.
Vulgar Display Of Power est simplement un album parfait pour ce qu’il est, une exposition vulgaire de puissance.